martes, 20 de agosto de 2013

LO SIMBÓLICO, LO IMAGINARIO Y LO REAL

LO SIMBÓLICO, LO IMAGINARIO Y LO REAL

Cette conférence « Le symbolique, l’imaginaire et le réel » fut prononcée le 8 juillet 1953 pour ouvrir les activités de la Société française de Psychanalyse. Cette version est annoncée dans le catalogue de la Bibliothèque de l’e.l.p. comme version J.L. Il existe plusieurs autres versions sensiblement différentes à certains endroits, dont une parue dans le Bulletin de l’Association freudienne, 1982, n° 1.

Esta conferencia «Lo simbólico, lo imaginario y lo real» fue pronunciada el 8 de julio de 1953 para abrir las actividades de la Sociedad Francesa de Psicoanálisis.[1] Esta versión es anunciada en el catálogo de la Biblioteca de la e.l.p.[2] como la versión J.L. Existen varias otras versiones sensiblemente diferentes en ciertos lugares, una de estas aparecida en el Boletín de la Asociación freudiana, 1982, n ° 1



(1)Mes bons Amis,

(1) Mis buenos Amigos,



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Vous pouvez voir que pour cette première communication dite « scientifique » de notre nouvelle Société, j’ai pris un titre qui ne manque pas d’ambition. Aussi bien commencerai-je d’abord par m’en excuser, vous priant de considérer cette communication dite scientifique, plutôt comme, à la fois, un résumé de points de vue que ceux qui sont ici, ses élèves, connaissent bien, avec lesquels ils sont familiarisés depuis déjà deux ans par son enseignement, et aussi comme une sorte de préface ou d’introduction à une certaine orientation d’étude de la psychanalyse.

Ustedes pueden ver que para esta primera comunicación llamada "científica" de nuestra nueva Sociedad, he tomado un título que no carece de ambición. Tanto que comenzaré primero por disculparme, rogándoles que consideren esta comunicación llamada “científica” más bien como, por un lado, un resumen de puntos de vista que, los que están aquí, sus alumnos, conocen bien y con los cuales están familiarizados desde hace ya dos años por su enseñanza, y también como una especie de prefacio o de introducción a una cierta orientación de estudio del psicoanálisis.
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En effet, je crois que le retour aux textes freudiens qui ont fait l’objet de mon enseignement depuis deux ans, m’a – ou plutôt, nous a, à tous qui avons travaillé ensemble, donné l’idée toujours plus certaine qu’il n’y a pas de prise plus totale de la réalité humaine que celle qui est faite par l’expérience freudienne et qu’on ne peut pas s’empêcher de retourner aux sources et à appréhender ces textes vraiment en tous les sens du mot. On ne peut pas s’empêcher de penser que la théorie de la psychanalyse (et en même temps la technique qui ne forment qu’une seule et même chose) n’ait subi une sorte de rétrécissement, et à vrai dire de dégradation. C’est qu’en effet, il n’est pas facile de se maintenir au niveau d’une telle plénitude. Par exemple, un texte comme celui de « l’homme aux loups »je pensais le prendre ce soir pour base et pour exemple de ce que j’ai à vous exposer. Mais j’en ai fait toute la journée d’hier une relecture complète ; J’avais fait là-dessus un séminaire l’année dernière. Et j’ai eu tout simplement le (2)sentiment qu’il était tout à fait impossible ici de vous en donner une idée, même approximative ; et que mon séminaire de l’année dernière, je n’avais qu’une chose à faire : le refaire l’année prochaine.

En efecto, creo que el retorno a los textos freudianos que ha sido el objeto de mi enseñanza desde hace dos años, me ha -o más bien, nos ha..., a todos los que hemos trabajado juntos-, ...dado la idea cada vez más certera de que no hay toma más total de la realidad humana que la realizada por la experiencia freudiana y que no podemos abstenernos de volver a las fuentes y realmente aprehender, en todo el sentido de la palabra, estos textos. No podemos abstenernos de pensar que la teoría del psicoanálisis (y al mismo tiempo la técnica dado que no forman sino una sola y misma cosa) hubiera sufrido una suerte de estrechamiento y a decir verdad, de degradación. Es que en efecto, no es fácil mantenerse al nivel de una tal plenitud. Por ejemplo, un texto como el del «hombre de los lobos», el que pensaba tomar esta tarde por base y como ejemplo de lo que tengo para exponerles pero del que todo el día de ayer hice una segunda lectura completa. Había hecho sobre este un seminario el último año. Y tuve simplemente (2) la sensación de que era completamente imposible aquí, darles una idea ni siquiera aproximada; y que, con mi seminario del año pasado sólo tenía una cosa que hacer: rehacerlo el año próximo.
3


Car ce qui m’est apparu dans ce texte formidable, après le travail et le progrès que nous avons faits cette année autour du texte de   « l’Homme aux rats »,me laisse à penser que ce que j’avais sorti l’année dernière comme principe, comme exemple, comme type de pensée caractéristique fournis par ce texte extraordinaire était littéralement une simple « approche », comme on dit en langage anglo-saxon ; autrement dit un balbutiement. De sorte qu’en somme, j’y ferai peut-être incidemment une brève allusion, mais j’essaierai surtout, tout simplement, de dire quelques mots sur ce que veut dire la position d’un tel problème ; sur ce que veut dire la confrontation de ces trois registres qui sont bien les registres essentiels de la réalité humaine, registres très distincts et qui   s’appellent : le symbolisme*, l’imaginaire et le réel.

Porque lo que me apareció en este texto formidable, después del trabajo y el progreso que hemos hecho este año alrededor del texto “del Hombre a las ratas”, me hace pensar que lo que había sacado el año pasado como principio, como ejemplo, como tipo de pensamiento característico abastecido por este texto extraordinario, era literalmente un simple "approche" como se dice en lenguaje anglosajón, es decir, un balbuceo. De modo que en suma, haré posiblemente de este incidentalmente, una breve alusión, pero trataré muy simplemente sobre todo, de decir, algunas palabras sobre lo que quiere decir la formulación de un problema tal; sobre lo que quiere decir la confrontación de estos tres registros que son los registros esenciales de la realidad humana, registros muy distintos y que se llaman: lo simbólico*, lo imaginario y lo real.
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Une chose d’abord qui est évidemment frappant et ne saurait nous échapper ; à savoir qu’il y a, dans l’analyse, toute une part de réel chez nos sujets, précisément qui nous échappe ; qui n’échappait pas pour autant à Freud quand il avait à faire à chacun de ses patients. Mais, bien entendu, si ça ne lui échappait pas, c’était tout aussi hors de sa prise et de sa portée. On ne saurait être trop frappé du fait, de la façon dont il parle de son « homme aux rats », distinguant entre « ses personnalités ». C’est là-dessus qu’il conclut : « La personnalité d’un homme fin, intelligent et cultivé », il la met en contraste avec les autres personnalités auxquelles il a eu à faire. Si cela est atténué quand il parle de son « homme aux loups », il en parle aussi. Mais, à vrai dire, nous ne sommes pas forcés de contresigner (3) toutes ses appréciations. Il ne semble pas qu’il s’agisse dans « l’homme aux loups » de quelqu’un d’aussi grande classe. Mais il est frappant, il l’a mis à part comme un point particulier. Quant à sa « Dora », n’en parlons pas ; tout juste si on ne peut pas dire qu’il l’a aimée.

Una cosa primero que es evidentemente sorprendente y que no podría escapársenos, es   esto: que hay, en el análisis toda una parte de real en nuestros sujetos, que precisamente, se nos escapa, pero que no por eso escapaba a Freud cuando tenía que ocuparse de cada uno de sus pacientes. Pero, desde luego, si bien esto no se le escapaba, estaba a la vez fuera de su acceso, fuera de su alcance. No podríamos dejar de sorprendernos del hecho, del modo en que habla de su "hombre de las ratas” distinguiendo entre "sus personalidades". Es cuando concluye: «La personalidad de un hombre fino, inteligente y culto», personalidad que pone en contraste con las otras personalidades que tuvo que enfrentar. Aun cuando se atenúa al hablar de su "hombre de los lobos”, no deja de mencionarlo. Pero, a decir verdad, no estamos forzados a refrendar (3) todas sus apreciaciones. No parece que se trate en «el hombre a los lobos» de alguien de tanta clase. Pero es sorprendente, lo puso aparte como un punto particular. En cuanto a su “Dora”, ni que hablar; si no se puede decir que la amó.
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Il y a donc là quelque chose qui, évidemment, ne manque pas de nous frapper et qui, en somme, est quelque chose à quoi nous avons tout le temps à faire. Et je dirai que cet élément direct, cet élément de pesée, d’appréciation de la personnalité est quelque chose d’assez <texte manque> à quoi nous avons affaire sur le registre morbide, d’une part, et même sur le registre de l’expérience analytique avec des sujets qui ne tombent pas absolument sous le registre morbide ; c’est quelque chose qu’il nous faut toujours, en somme, réserver et qui est particulièrement présent à notre expérience à nous autres qui sommes chargés de ce lourd fardeau de faire le choix de ceux qui se soumettent à l’analyse dans un but didactique.

Hay entonces algo en todo esto que, por supuesto, no deja de llamarnos la atención y que, en suma, es algo que nos concierne todo el tiempo. Y diría que este elemento directo, este elemento de peso, de apreciación de la personalidad, es algo de bastante...( falta texto inefable?) ......con lo que nos relacionamos  en el registro de lo mórbido, de una parte, e incluso en el registro de la experiencia analítica con sujetos que absolutamente no caen bajo el registro mórbido; en suma, es algo que debiéramos cuidar siempre, y que está particularmente presente en la experiencia de los que estamos cargados con ese pesado fardo de elegir a los que se someten al análisis con un fin didáctico.
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Qu’est-ce que nous dirons en somme, au bout du compte ? Quand nous parlons, au terme de notre sélection, si ce n’est que tous les critères qu’on invoque (« faut-il de la névrose pour faire un bon analyste ? Un petit peu ? Beaucoup ? Sûrement pas : pas du tout ? ». Mais en fin de compte, est-ce que c’est ça qui nous guide dans un jugement qu’aucun texte ne peut définir, et qui nous fait apprécier les qualités personnelles, cette réalité ? et qui s’exprime en ceci : qu’un sujet a de l’étoffe ou n’en a pas ; qu’il est, comme disent les Chinois, (« She-un-ta ») ? ou « homme de grand format », ou (« Sha-ho-yen ») « un homme de petit format » ? C’est quelque chose dont il faut bien dire que c’est ce qui (4)constitue les limites de notre expérience. Que c’est en ce sens qu’on peut dire, pour poser la question de savoir qu’est-ce qui est mis en jeu dans l’analyse : Qu’est-ce que c’est ? Est-ce ce rapport réel au sujet, à savoir selon une certaine façon et selon nos mesures de reconnaître ? Est-ce cela à quoi nous avons à faire dans l’analyse ? Certainement pas. C’est incontestablement autre chose. Et c’est bien là la question que nous nous posons sans cesse et que se posent tous ceux qui essaient de donner une théorie de l’expérience analytique. Qu’est-ce que c’est que cette expérience singulière entre toutes, qui va apporter chez ces sujets des transformations si profondes ? Et que sont-elles ? Quel en est le ressort ?

¿Qué decimos a fin de cuentas en suma, cuando hablamos al término de nuestra selección, sino todos los criterios que se invocan?; (“¿hace falta neurosis para hacer un buen analista? ¿Un poco? ¿Mucho? ¿Seguramente no, en absoluto?». ¿Pero en resumidas cuentas, acaso es eso lo que nos guía en un juicio que ningún texto puede definir, y que nos hace apreciar las calidades personales, esta realidad? Y que se expresa en esto: que un sujeto tiene tela o no la tiene; ¿que sea, como dicen los chinos, (“She-un-ta”)? ¿Un «hombre de gran talla», o (“Sha-ho-yen”) “un hombre de pequeña talla”? Es algo sobre lo que habría que decir: que es lo que (4) constituye los límites de nuestra experiencia. Qué es lo que en este sentido se puede decir, para plantear la cuestión de saber, qué es lo que está puesto en juego en el análisis: ¿qué es? ¿Es esta relación real al sujeto, a saber según un cierto modo y según nuestras medidas de reconocimiento? ¿Es sobre esto que tenemos que trabajar en el análisis? Ciertamente no. Es indiscutiblemente otra cosa. Y he aquí la pregunta que nos formulamos sin cesar y que se formulan todos los que tratan de plantear una teoría de la experiencia analítica. ¿Qué es esta experiencia singular entre todas, que va a aportar en estos sujetos transformaciones tan profundas en los sujetos? ¿Y cuáles son? ¿Cuál es su mecanismo?
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Tout ceci, l’élaboration de la doctrine analytique depuis des années est faite pour répondre à cette question. Il est certain que l’homme du commun public ne semble pas s’étonner autrement de l’efficacité de cette expérience qui se passe toute entière en paroles, et d’une certaine façon, dans le fond ; il a bien raison puisqu’en effet, elle marche, et que, pour l’expliquer, il semblerait que nous n’ayons d’abord qu’à démontrer le mouvement en marchant. Et déjà « parler » c’est s’introduire dans le sujet de l’expérience analytique. C’est bien là, en effet, qu’il convient de procéder et de savoir ; d’abord de poser la question : « Qu’est-ce que la parole ? » c’est-à-dire le « symbole ».

Todo esto, la elaboración de la doctrina analítica desde hace años está hecha para responder a esta cuestión. Es seguro que el hombre del público común no parece asombrarse de modo diferente al resto, de la eficacia de esta experiencia que ocurre enteramente en palabras, y en cierta forma, en el fondo tiene mucha razón, ya que en efecto, funciona, y que, para explicar su funcionamiento, parecería que en principio sólo tendríamos que demostrar su movimiento funcionando. Y ya "hablar" es introducirse en el tema de la experiencia analítica. Es ahí en efecto, dónde conviene proceder y primero saber plantear la cuestión: “¿qué es la palabra“, es decir el "símbolo"?
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À la vérité, ce à quoi nous assistons, c’est plutôt un évitement de cette question. Et, bien entendu, ce que nous constatons c’est qu’à la rétrécir cette question, à vouloir ne voir dans les éléments et les ressorts proprement techniques de l’analyse que quelque chose qui doit arriver, par une série d’approches, à modifier les conduites, les ressorts, les coutumes du (5)sujet, nous aboutissons très vite à un certain nombre de difficultés et d’impasses, non pas certes au point de leur trouver une place dans l’ensemble d’une considération totale de l’expérience analytique ; mais à aller dans ce sens, nous allons toujours plus vers un certain nombre d’opacités qui s’opposent à nous et qui tendent à transformer dès lors l’analyse en quelque chose, par exemple, qui apparaîtra comme beaucoup plus irrationnel que cela n’est réellement.

En verdad, a lo que asistimos, es más bien a un evitamiento de esta cuestión. Y, desde luego, lo que comprobamos es que al cercar esta cuestión, al querer no ver en los elementos y los mecanismos propiamente técnicos del análisis sino algo que debe llegar, por una serie de aproximaciones, a modificar las conductas, los mecanismos, las costumbres del (5) sujeto, terminamos rápidamente enfrentándonos a un cierto número de dificultades y de callejones sin salida, no por cierto al punto de encontrarles un lugar en el conjunto de una consideración total de la experiencia analítica sino que, al ir en este sentido, vamos siempre más hacia un cierto número de opacidades que se nos oponen y que tienden a transformar desde entonces, el análisis, en algo que por ejemplo aparecerá como mucho más irracional de lo que es realmente.
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Il est très frappant de voir combien de récents et récemment venus à l’expérience analytique se sont produits, dans leur première façon de s’exprimer sur leur expérience, en posant la question du caractère irrationnel de cette analyse, alors qu’il semble qu’il n’y a peut-être pas, au contraire, de technique plus transparente.

Es muy sorprendente ver cuántos recientes y recién llegados a la experiencia analítica produjeron, en su primer modo de expresarse sobre su experiencia, el plantear la cuestión del carácter irracional de este análisis, mientras que   parece que posiblemente no hay, por el contrario, técnica más transparente.

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Et, bien sûr, tout va dans ce sens. Nous abondons dans un certain nombre de vues psychologiques plus ou moins partielles du sujet patient ; nous parlons de sa « pensée magique » ; nous parlons de toutes sortes de registres qui ont incontestablement leur valeur et sont rencontrés de façon très vive par l’expérience analytique. De là à penser que l’analyse elle-même joue dans un certain registre, bien sûr, dans la pensée magique, il n’y a qu’un pas, vite franchi quand on ne part pas et ne décide pas de se tenir tout d’abord à la question primordiale : « Qu’est-ce que cette expérience de la parole » et, pour tout dire, de poser en même temps la question de l’expérience analytique, la question de l’essence et de l’échange de la parole.

Y, por supuesto, todo va en este sentido. Abundamos en un cierto número de apreciaciones psicológicas más o menos parciales del sujeto paciente; hablamos de su "pensamiento mágico"; hablamos de toda clase de registros que tienen indiscutiblemente su valor y son encontrados de modo muy vivo por la experiencia analítica. De ahí a pensar que el análisis mismo juega en un cierto registro, por supuesto, en el pensamiento mágico, no hay sino un paso, rápidamente franqueado cuando no se toma como punto de partida y no se decide acogerse en primer lugar a la cuestión primordial: “qué es esta experiencia de la palabra” y, por decirlo de una vez, de plantear al mismo tiempo la cuestión de la experiencia analítica, la cuestión de la esencia y del intercambio de la palabra.
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Je crois que ce dont il s’agit c’est de partir de ceci :

Creo que aquello de lo que se trata es de partir de esto:
Partons de l’expérience, telle qu’elle nous est (6)d’abord présentée dans les premières théories de l’analyse : qu’est-ce que ce « névrosé » à qui nous avons affaire par l’expérience analytique ? Qu’est-ce qui va se passer dans l’expérience analytique ? Et ce passage du conscient à l’inconscient ? Et quelles sont les forces qui donnent à cet équilibre une certaine existence ? Nous l’appelons le principe du plaisir.

Partamos de la experiencia, tal como ella en principio nos es (6) presentada en las primeras teorías del análisis: ¿qué es ese "neurótico" que nos interesa en la experiencia analítica? ¿Qué es ocurrirá en la experiencia analítica? ¿Y ese pasaje de lo consciente a lo inconsciente? ¿Y cuáles son las fuerzas que dan a este equilibrio una cierta existencia? Nosotros lo llamamos principio del placer.
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Pour aller vite nous dirons avec M. de Saussure que « le sujet hallucine son monde », c’est-à-dire que ses illusions ou ses satisfactions illusoires ne pouvaient être de tous les ordres. Il va leur faire suivre un autre ordre évidemment que celles de ses satisfactions qui trouvent leur objet dans le réel pur et simple. Jamais un symptôme n’a apaisé la faim ou la soif d’une façon durable, hors de l’absorption d’aliments qui les satisfont. Même si une baisse générale du niveau de la vitalité peut répondre, dans les cas limites, par exemple l’hibernage naturel ou artificiel. Tout ceci n’est concevable que comme une phase qui ne saurait bien entendu durer, sauf à entraîner des dommages irréversibles.

Para ir rápidamente diremos con el Sr. de Saussure que “el sujeto alucina su mundo”, es decir que sus ilusiones o sus satisfacciones ilusorias no podrían ser de todos los órdenes. Evidentemente él las va a hacer seguir otro orden que el de sus satisfacciones que si encuentran su objeto en la realidad pura y simple. Jamás un síntoma aplacó el hambre o la sed de modo duradero, si no es por medio de la absorción de los alimentos que la satisfacen. Aunque una baja general del nivel de la vitalidad pueda, en caso límite, ser la respuesta; por ejemplo la hibernación natural o artificial. Todo esto es concebible sólo como una fase que, desde luego, no podrá durar, excepto arrastrando consigo daños irreversibles.
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La réversibilité même des troubles névrotiques implique que l’économie des satisfactions qui y étaient impliquées fussent d’un autre ordre, et infiniment moins liées à des rythmes organiques fixes, quoique commandant bien entendu une partie d’entre eux. Ceci définit la catégorie conceptuelle qui définit cette sorte d’objets. C’est justement celle que je suis en train de qualifier : « l’imaginaire », si l’on veut bien y reconnaître toutes les implications qui lui conviennent.

La reversibilidad misma de los disturbios neuróticos implica que la economía de las satisfacciones que estuvieron inmersas fuesen de otro orden, e infinitamente menos vinculadas a ritmos orgánicos fijos, aunque determinando por supuesto, una parte de estos. Esto define la categoría conceptual que define este tipo de objetos. Es justamente lo que estoy definiendo: "lo imaginario", si se acepta y reconocen todas las implicaciones que le convienen.
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À partir de là, il est tout à fait simple, clair, facile, de voir que cet ordre de satisfaction imaginaire ne peut se trouver que dans l’ordre des registres sexuels.

A partir de allí, es muy simple, claro, fácil ver que este tipo de satisfacción imaginaria sólo puede encontrarse en el orden de los registros sexuales.
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(7)Tout est donné là, à partir de cette sorte de condition préalable de l’expérience analytique. Et il n’est pas étonnant, encore que, bien entendu, des choses aient dû être confirmées, contrôlées, inaugurées, dirais-je, par l’expérience, qu’une fois l’expérience faite les choses paraissent d’une parfaite rigueur.

(7) Todo está dado a partir de esta especie de condición previa de la experiencia analítica. Y no es asombroso, aunque, desde luego, las cosas hubieran debido ser confirmadas, controladas, inauguradas, diría, por la experiencia, que una vez hecha la experiencia, las cosas aparecen con un perfecto rigor.
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Le terme « libido » est une notion qui ne fait qu’exprimer cette notion de réversibilité qui implique celle d’équivalence, d’un certain métabolisme des images ; pour pouvoir penser cette transformation, il faut un terme énergétique à quoi a servi le terme de libido. Ce dont il s’agit, c’est bien entendu, quelque chose de complexe. Quand je dis « satisfaction imaginaire », ce n’est évidemment pas le simple fait que Démétrios a été satisfait du fait d’avoir rêvé qu’il possédait la prêtresse courtisane… encore que ce cas n’est qu’un cas particulier dans l’ensemble… Mais c’est quelque chose qui va beaucoup plus loin et est actuellement recoupé par toute une expérience qui est l’expérience que les biologistes évoquent concernant les cycles instinctuels, très spécialement dans le registre des cycles sexuels et de la reproduction ; à savoir que, mises à part les études encore plus ou moins incertaines et improbables concernant les relais neurologiques dans le cycle sexuel, qui ne sont pas ce qu’il y a de plus solide dans leurs études, il est démontré que ces cycles chez les animaux eux-mêmes <texte manque> ils n’ont pas trouvé d’autres termes que le mot même qui sert à désigner les troubles et les ressorts primaires sexuels des symptômes chez nos sujets, à savoir le « déplacement ».

El término "libido" es una noción que no hace más que expresar esta noción de reversibilidad, noción que a su vez implica la de equivalencia, la de un cierto metabolismo de las imágenes; para poder pensar en esta transformación se requiere de un término energético, y es para lo que ha servido el término libido. Se trata de algo complejo, por supuesto. Cuando digo "satisfacción imaginaria" evidentemente no es el simple hecho de que Demetrio estuvo satisfecho por haber soñado que poseía a la sacerdotisa cortesana.... aunque este caso sólo sea un caso particular del conjunto … Sino que es algo que va más allá y que está actualmente delimitado por toda una experiencia evocada por los biólogos en lo concerniente a los ciclos instintuales, muy especialmente en el registro de los ciclos sexuales y de la reproducción; a saber, que, puestos aparte los estudios todavía más o menos inciertos e improbables referidos a los conectores neurológicos en el ciclo sexual, -que no es lo más sólido en sus estudios-, se ha demostrado que estos ciclos entre los animales mismos (“falta texto” –responden a fenómenos denominados,-?) -pues no encontraron otros términos-, con la misma palabra que sirve para designar los disturbios y los mecanismos primarios sexuales de los síntomas en nuestros sujetos, a saber: el "desplazamiento".
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Ce que montre l’étude des cycles instinctuels chez les animaux, c’est précisément leur dépendance d’un certain nombre de déclencheurs, de mécanismes de déclenchement (8)qui sont essentiellement d’ordre imaginaire, et qui sont ce qu’il y a de plus intéressant dans les études du cycle instinctuel, à savoir que leur limite, leur définition, la façon de les préciser fondées sur la mise à l’épreuve d’un certain nombre de leurres <texte manque> jusqu’à une certaine limite d’effacement, sont susceptibles de provoquer chez l’animal cette sorte de mise en érection de la partie du cycle du comportement sexuel dont il s’agit. Et le fait qu’à l’intérieur d’un cycle de comportement déterminé, il est toujours susceptible de survenir dans certaines conditions un certain nombre de déplacements ; par exemple, dans un cycle de combat, la brusque survenue, au retour de ce cycle (chez les oiseaux l’un des combattants qui se met soudain à se lisser les plumes), d’un segment du comportement de parade qui interviendra là au milieu d’un cycle de combat.

Lo que muestra el estudio de los ciclos instintuales entre los animales, es precisamente, su dependencia de un cierto número de desencadenantes, de mecanismos de desencadenamiento(8) que esencialmente son del orden de lo imaginario, y que lo más interesante que hay en los estudios del ciclo instintual es, a saber, que su límite, su definición, el modo de precisarlo fundamentados en la puesta a prueba de un cierto número de añagazas hasta un determinado límite de desvanecimiento, son susceptibles de provocar en el animal esa suerte de puesta en erección de la parte del ciclo del comportamiento sexual del que se trata. Y el hecho de que en el interior de un ciclo de comportamiento determinado, sea susceptible siempre, la aparición en ciertas condiciones, de un cierto número de desplazamientos; por ejemplo, en un ciclo de combate, la brusca aparición, en el retorno de ese ciclo (entre las aves uno de los combatientes que se pone de repente a alisarse las plumas), de un segmento del comportamiento de parada que intervendrá allí en medio de un ciclo de combate.
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Mille autres exemples peuvent en être donnés. Je ne suis pas là pour les énumérer. Ceci est simplement pour vous donner l’idée que cet élément de déplacement est un ressort absolument essentiel de l’ordre, et principalement de l’ordre des comportements liés à la sexualité. Sans doute, ces phénomènes ne sont pas électifs chez les animaux. Mais d’autres comportements (cf. les études de Lorenz sur les fonctions de l’image dans le cycle du nourrissage), montrent que l’imaginaire joue un rôle aussi éminent dans l’ordre des comportements sexuels. Et du reste, chez l’homme, c’est toujours sur ce plan, et principalement sur ce plan, que nous nous trouvons devant ce phénomène.

Se pueden dar miles de ejemplos más. No estoy aquí para enumerarlos. Esto simplemente es para darles la idea que este elemento de desplazamiento es un mecanismo absolutamente esencial del orden, y principalmente del orden de los comportamientos vinculados a la sexualidad. Sin duda, estos fenómenos no son electivos entre los animales. Pero otros comportamientos (véanse los estudios de Lorenz sobre las funciones de la imagen en el ciclo de la alimentación), muestran que lo imaginario desempeña un papel eminente en el orden de los comportamientos sexuales. Y además, en el hombre, es siempre y principalmente en este plano, que nos encontramos ante este fenómeno.
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D’ores et déjà, signalons, ponctuons cet exposé par ceci : que ces éléments de comportements instinctuels déplacés chez l’animal sont susceptibles de quelque chose dont nous voyons l’ébauche de ce que nous appellerons un « comportement symbolique ».

Desde ahora, señalamos, puntuamos esta exposición con lo siguiente: que los elementos de comportamientos instintual desplazados en el animal son susceptibles de algo en lo que vemos el bosquejo de lo que llamaremos un "comportamiento simbólico".
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(9)Ce que l’on appelle chez l’animal un comportement symbolique c’est à savoir que, quand un de ces segments déplacés prend une valeur socialisée, il sert au groupe animal de repérage pour un certain comportement collectif.

 (9) Lo que denominamos en el animal un comportamiento simbólico es, a saber: que cuando uno de estos segmentos desplazados adquiere un valor socializado, sirve al grupo animal de punto de referencia para un cierto comportamiento colectivo.
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Ainsi, nous posons qu’un comportement peut être imaginaire quand son aiguillage sur des images et sa propre valeur d’image pour un autre sujet le rendent susceptible de déplacement hors du cycle qui assure la satisfaction d’un besoin naturel.

De este modo, planteamos que un comportamiento puede ser imaginario cuando su distribución sobre las imágenes y su propio valor de imagen para otro sujeto, lo hacen susceptible de desplazamiento por fuera del ciclo que asegura la satisfacción de una necesidad natural.
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À partir de là, l’ensemble dont il s’agit à la racine, le comportement névrotique, peut être dit, sur le plan de l’économie instinctive, être élucidé – et de savoir pourquoi il s’agit toujours de comportement sexuel, bien entendu –. Je n’ai pas besoin d’y revenir, si ce n’est pour indiquer brièvement qu’un homme puisse éjaculer à la vue d’une pantoufle est quelque chose qui ne nous surprend pas, ni non plus qu’un conjoint s’en serve pour le ramener à de meilleurs sentiments, mais qu’assurément personne ne peut songer qu’une pantoufle puisse servir à apaiser une fringale, même extrême, d’un individu. De même ce à quoi nous avons à faire constamment c’est à des fantasmes. Dans l’ordre du traitement, il n’est pas rare que le patient, le sujet, fasse intervenir, au cours de l’analyse un fantasme tel que celui de la « fellatio du partenaire analyste ». Est-ce là aussi quelque chose que nous ferons rentrer dans un cycle archaïque de sa biographie d’une façon quelconque ? Une antérieure sous-alimentation ? Il est bien évident que, quel que soit le caractère incorporatif que nous donnions à ces fantasmes, nous n’y songerons jamais. Qu’est-ce à dire ?

A partir de allí, el conjunto del que se trata en la raíz, el comportamiento neurótico, puede ser definido y elucidado en el plano de la economía instintiva, -y por supuesto, saber por qué siempre se trata de comportamiento sexual-. No necesito retomar este punto a no ser para indicar rápidamente, que el hecho de que un hombre pueda eyacular a la vista de una zapatilla es algo que no nos sorprende, ni tampoco que un esposo se sirva de esto para llegar a mejores sentimientos, pero que ciertamente, nadie puede soñar que una zapatilla pueda servir para apaciguar una hambruna ni siquiera  extrema de un individuo. Con algo que tenemos que trabajar constantemente es con los fantasmas. En el orden del tratamiento no es raro que el paciente, el sujeto, haga intervenir en el curso del análisis un fantasma tal como el de la “fellatio del partenaire analista”. ¿Es también algo que haremos reingresar en un ciclo arcaico de su biografía de un modo cualquiera? ¿Una anterior sub-alimentación? Es muy evidente que, cualquiera que sea el carácter incorporativo que demos a estos fantasmas jamás pensaríamos en tal sub-alimentación. ¿Cómo entenderlo?
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Cela peut dire beaucoup de choses. En fait, il faut bien voir que l’imaginaire est à la fois loin de se confondre avec le domaine de l’analysable, et que, d’autre (10)part il peut y avoir une autre fonction que l’imaginaire. Ce n’est pas parce que l’analysable rencontre l’imaginaire que l’imaginaire se confond avec l’analysable, qu’il est tout entier l’analysable, et qu’il est tout entier l’analysable ou l’analysé.

Puede significar muchas cosas. De hecho, es necesario ver bien que lo imaginario está a la vez lejos de confundirse con el dominio de lo analizable, y que, de otra (10) parte, puede existir otra función distinta a la imaginaria. Es decir: no es porque lo analizable se encuentre con lo imaginario que lo imaginario se confunde   con lo analizable, que es exclusivamente lo analizable, y que sea enteramente lo analizable o lo analizado.
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Pour prendre l’exemple de notre fétichiste, bien que ce soit rare, si nous admettons qu’il s’agit là d’une sorte de perversion primitive, il n’est pas impossible d’envisager des cas semblables. Supposons qu’il s’agisse d’un de ces types de déplacement imaginaire, tel que ceux que nous trouvons réalisés chez l’animal. Supposons en d’autres termes que la pantoufle soit ici, très strictement, le déplacement de l’organe féminin, puisque c’est beaucoup plus souvent chez le mâle que le fétichisme existe. S’il n’y avait littéralement rien qui puisse représenter une élaboration par rapport à cette donnée primitive, ce serait aussi inanalysable qu’est inanalysable telle ou telle fixation perverse.

Para tomar el ejemplo de nuestro fetichista, aunque esto sea raro, si suponemos que se trata de una especie de perversión primitiva, no es imposible contemplar casos semejantes. Supongamos que se trate de uno de estos tipos de desplazamiento imaginario, tal como los que encontramos realizados en el animal. Supongamos, en otros términos, que la zapatilla sea aquí, estrictamente, el desplazamiento del órgano femenino ya que es mucho más a menudo en el macho que el fetichismo existe. Si, literalmente, no hubiera nada que pueda representar una elaboración con relación a este dato primitivo, sería tan inanalizable como es inanalizable tal o tal fijación perversa.

25


Inversement, pour parler de notre patient, ou sujet, en proie à un fantasme, là c’est autre chose qui a un tout autre sens, et là, il est bien clair que si ce fantasme peut être considéré comme quelque chose qui représente l’imaginaire, peut représenter certaines fixations à un stade primitif oral de la sexualité, d’autre part, nous ne dirons pas que ce fellateur soit un fellateur constitutionnel.

A la inversa, para hablar de nuestro paciente o sujeto, presa de un fantasma, esto tiene un sentido diferente, y en tal caso, es muy claro que si este fantasma puede ser considerado como algo que representa lo imaginario, puede representar ciertas fijaciones a un estadio primitivo oral de la sexualidad; por otra parte, no diremos que su práctica de la fellatio sea constitucional.
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J’entends par là qu’ici, le fantasme dont il s’agit, l’élément imaginaire n’a strictement qu’une valeur symbolique que nous n’avons à apprécier et à comprendre qu’en fonction du moment de l’analyse où il va s’insérer. En effet, même si le sujet en retient l’aveu, ce fantasme surgit et sa fréquence montre assez qu’il surgit à un moment du dialogue analytique. Il est fait pour s’exprimer, pour être dit, pour symboliser quelque (11)chose et quelque chose qui a un sens tout différent, selon le moment même du dialogue.

Entiendo por esto que aquí, el fantasma del que se trata, el elemento imaginario no tiene estrictamente hablando, sino un valor simbólico que apreciaremos y comprenderemos en función del momento del análisis en que se inserta. En efecto, aun cuando el sujeto retiene su confesión, este fantasma surge y su alta frecuencia lo demuestra, surge en un momento preciso del diálogo analítico. Está hecho para expresarse, para ser dicho, para simbolizar alguna (11) cosa y, algo en suma, que tiene un sentido totalmente diferente, según el momento mismo del diálogo.
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Donc, qu’est-ce à dire ? Qu’il ne suffit pas qu’un phénomène représente un déplacement, autrement dit s’inscrive dans les phénomènes imaginaires, pour être un phénomène analysable, d’une part, et que pour qu’il le soit, il faut qu’il représente autre chose que lui-même, si je puis dire.

¿Qué decir, entonces? Que no basta que un fenómeno represente un desplazamiento, es decir que se inscriba en los fenómenos imaginarios, para ser un fenómeno analizable, de una parte, y que, para que lo sea, hace falta que represente a otra cosa que a él mismo, si puedo decir.
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Pour aborder, d’une certaine façon, le sujet dont je parle, à savoir le symbolisme, je dirai que toute une part des fonctions imaginaires dans l’analyse n’ont pas d’autre relation avec la réalité fantasmatique qu’elles manifestent que, si vous voulez, la syllabe « po » n’en a avec le vase aux formes, de préférence simples, qu’elle désigne. Comme on le voit facilement dans le fait que dans « police » ou « poltron » cette syllabe « po » a évidemment une toute autre valeur. On pourra se servir du « pot » pour symboliser la syllabe « po », inversement, dans le terme « police » ou « poltron », mais il conviendra alors d’y ajouter en même temps d’autres termes également imaginaires qui ne seront pas pris là pour autre chose que comme des syllabes destinées à compléter le mot.

Para abordar, de un cierto modo, el tema del que hablo, a saber el simbolismo, diré que toda una parte de las funciones imaginarias en el análisis no tienen otra relación con la realidad fantasmática que ellas manifiestan, que, lo que por ejemplo, la que tiene la sílaba "po" (-en la palabra pot, pote, jarro-)  con las formas, preferentemente simples, del pote que ella designa. Como fácilmente lo vemos en el hecho de que en "policía" (-police-) o "cobarde (-poltron-)" esta sílaba "po", evidentemente, tiene un valor muy diferente. Podremos servirnos del  "pote (pot)" para simbolizar la sílaba "po", inversamente, en el término "policía" (-police-) o "cobarde (-poltron-)", pero convendrá entonces agregar al mismo tiempo otros términos también imaginarios que no serán tomados por otra cosa que como sílabas destinadas a completar la palabra.
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C’est bien ainsi qu’il faut entendre le symbolique dont il s’agit dans l’échange analytique, à savoir que ce que nous trouvons, et ce dont nous parlons est ce que nous trouvons et retrouvons sans cesse, et que Freud a manifesté comme étant sa réalité essentielle, soit qu’il s’agisse de symptômes réels, actes manqués, et quoi que ce soit qui s’inscrive ; il s’agit encore et toujours de symboles et de symboles même très spécifiquement organisés dans le langage, donc fonctionnant à partir de cet équivalent du   signifiant et du signifié : la structure même du langage.

Así es como hay que entender lo simbólico del que se trata en el intercambio analítico, a saber: que lo que encontramos -y estamos definiendo,- es lo que encontramos y reencontramos sin cesar-, es lo que Freud definió como su realidad esencial, sea que se trate de síntomas reales, actos fallidos, o todo cuanto en ello se inscriba; se trata ahora y siempre de símbolos y, de símbolos muy específicamente organizados en el lenguaje incluso, y por lo tanto funcionando a partir de ese equivalente del significante y del significado,   es decir: la estructura misma del lenguaje.
30


(12)Il n’est pas de moi ce terme que « le rêve est un rébus » ; c’est de Freud lui-même. Et que le symptôme n’exprime, lui aussi, quelque chose de structuré et d’organisé comme un langage est suffisamment manifesté par le fait, pour partir du plus simple d’entre eux, du symptôme hystérique qui est, qui donne toujours quelque chose d’équivalent d’une activité sexuelle, mais jamais un équivalent univoque, au contraire il est toujours plurivoque, superposé, surdéterminé, et, pour tout dire, très exactement construit à la façon dont les images sont construites dans les rêves, comme représentant une concurrence, une superposition de symboles, aussi complexe que l’est une phrase poétique qui vaut à la fois par son ton, sa structure, ses calembours, ses rythmes, sa sonorité, donc essentiellement sur plusieurs plans, et de l’ordre et du registre du langage.

(12) No es de mí que surge este término de «el sueño es un jeroglífico (rébus)»; es de Freud. Y qué el síntoma no expresa sino algo estructurado y organizado como un lenguaje es bastante manifiesto en el hecho, para partir del más simple de ellos, del síntoma histérico que es, que siempre refleja su equivalencia a una actividad sexual, pero no un equivalente unívoco sino por el contrario, plurívoco, sobrepuesto, sobre determinado, y, para decirlo de una buena vez, construido al modo en el que las imágenes son construidas en los sueños; como representando una competencia, una superposición de símbolos tan compleja como una frase poética que, vale a la vez, por su tono, su estructura, sus retruécanos, sus ritmos, su sonoridad, y entonces esencialmente, sobre varios planos, en el orden y registro del lenguaje.
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À la vérité, ceci ne nous apparaîtra peut-être pas suffisamment dans son relief, si nous n’essayons pas de voir quand même qu’est-ce que c’est, tout à fait originairement que le langage !

¡En verdad, esto posiblemente no nos aparecerá a nosotros suficientemente en su relieve, si no tratamos de ver al menos qué es, enteramente lenguaje! (NT; el lenguaje en su origen)
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Bien entendu (la question de l’origine du langage, nous ne sommes pas ici pour faire un délire collectif, ni organisé, ni individuel. C’est un des sujets qui peuvent le mieux prêter à ces sortes de délires) sur la question de l’origine du langage ; le langage est là ; c’est un émergent. Et maintenant qu’il a émergé, nous ne saurons plus jamais quand ni comment il a commencé, ni comment c’était avant qu’il soit.

Desde luego (la cuestión del origen del lenguaje, no estamos aquí para hacer un delirio colectivo, organizado, ni individual. Es uno de los temas que mejor se prestan para esta especie de delirios) sobre la cuestión del origen del lenguaje; el lenguaje está ahí; es un emergente. Y ahora que ha emergido, no sabremos nunca más cuándo ni cómo comenzó, ni cómo era antes de que él estuviera.
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Mais quand même, comment exprimer ce quelque chose qui doit peut-être s’être présenté comme une des formes les plus primitives du langage ? Pensez aux mots de passe. Voyez-vous, je choisis exprès cet exemple, justement parce que l’erreur et le mirage, quand on parle du sujet du langage, est toujours de croire que sa signification (13)est ce qu’il désigne. Mais non, mais non. Bien sûr qu’il désigne quelque chose, il remplit une certaine fonction. Et je choisis exprès le mot de passe, parce que le mot de passe a cette propriété d’être choisi justement d’une façon tout à fait indépendante de sa signification (et si celle-ci est idiote, à quoi l’École répond – sans doute faut-il ne jamais répondre – que la signification d’un tel mot est de désigner celui qui le prononce comme ayant telle ou telle propriété répondant à la question qui fait donner le mot. D’autres diraient que l’exemple est mal choisi parce qu’il est pris à l’intérieur d’une convention, ça vaut mieux encore) et, d’un autre côté, on ne peut pas nier que le mot de passe n’ait les vertus les plus précieuses. Il sert tout simplement à vous éviter d’être tué.

Sin embargo, ¿cómo expresar ese algo que debe posiblemente haberse presentado como una de las formas más primitivas del lenguaje? Piensen en las palabras de paso (contraseñas). Vean, escojo a propósito este ejemplo, justamente porque el error y el espejismo, cuando se habla del lenguaje, radica siempre en creer que su significación (13) es la que él designa. Pero no, no es así. Claro que designa algo, cumple una cierta función. Y elijo a propósito la contraseña, porque tiene esta propiedad de ser elegida justamente, de modo completamente independiente de su significación (y si ésta es idiota, a qué responde la Escuela - sin duda jamás hay que responder -), y que la significación de tal o cual palabra es   designar a quien la pronuncia como teniendo tal o cual propiedad que responde a la pregunta que hizo emerger la palabra. Otros dirían que el ejemplo está mal escogido porque es tomado dentro de una convención, (esto vale todavía más) y, por otra parte, no podemos negar que la contraseña tiene la más preciosa de las virtudes. Sirve simplemente para evitarnos ser matados.

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C’est bien ainsi que nous pouvons considérer effectivement le langage comme ayant une fonction. Né entre ces animaux féroces qu’ont dû être les hommes primitifs (à en juger d’après les hommes modernes, ce n’est pas invraisemblable), le mot de passe est justement ce à quoi non pas « se reconnaissent les hommes du groupe », mais « se constitue le groupe ».

Así es como efectivamente, podemos considerar el lenguaje, como que tiene una función. Nacida entre estos animales feroces que debieron ser los hombres primitivos (a juzgarlo según los hombres modernos, esto no es inverosímil), la palabra de paso no es justamente, aquello en lo que no «se reconocen los hombres del grupo», sino aquello mediante lo cual «se constituye el grupo».
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Il y a un autre registre où l’on peut méditer sur cette fonction du langage ; c’est celui du langage stupide de l’amour, qui consiste au dernier degré du spasme de l’extase – ou au contraire de la routine, selon les individus – à, subitement qualifier son partenaire sexuel du nom d’un légume des plus vulgaires, ou d’un animal des plus répugnants. Ceci exprime aussi certainement quelque chose qui n’est certainement pas loin de toucher à la question de l’horreur de l’anonymat. Ce n’est pas (14)pour rien que telle ou telle de ces appellations, animal ou support plus ou moins totémique, se retrouve dans la phobie. C’est évidemment qu’il y a, entre les deux, quelque point commun ; le sujet humain est tout à fait spécialement exposé, nous verrons tout à l’heure, à cette sorte de vertige qui surgit et éprouve le besoin de l’éloigner, le besoin de faire quelque chose de transcendant ; ce n’est pas pour rien dans l’origine de la phobie.

Hay otro registro donde se puede meditar sobre esta función del lenguaje; es el del lenguaje estúpido del amor, que consiste en el último grado del espasmo del éxtasis - o al contrario el de la rutina, según los individuos - en, súbitamente cualificar a su compañero sexual con el nombre de una verdura de las más vulgares, o del animal de los más repugnantes. Esto expresa también ciertamente, algo que no está lejos de tocar la cuestión del horror al anonimato. No es (14) casual que tal o tal de estas denominaciones, animal o soporte más o menos totémico, se reencuentre en la fobia. Es evidente que hay, entre los dos, algún punto común; el sujeto humano está de hecho especialmente expuesto, lo veremos en seguida, a esta suerte de vértigo que aparece y experimenta la necesidad de alejarlo, la necesidad de hacer algo trascendente; esto no está por casualidad en el origen de la fobia.
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Dans ces deux exemples, le langage est particulièrement dépourvu de signification. Vous voyez là le mieux ce qui distingue le symbole du signe à savoir la fonction interhumaine du symbole. Je veux dire quelque chose qui naît avec le langage et qui fait qu’après que le mot (et c’est à quoi sert le mot) a été vraiment parole prononcée, les deux partenaires sont autre chose qu’avant. Ceci sur l’exemple le plus simple.

En estos dos ejemplos, el lenguaje está particularmente desprovisto de significado. Ustedes ven mejor, lo que distingue el símbolo del signo, a saber, la función interhumana del símbolo. Quiero decir, algo que nace con el lenguaje y que hace que después de que la palabra (y para lo que sirve la palabra) haya sido palabra realmente pronunciada, los dos compañeros pasan a ser otra cosa que antes. Esto apoyados en el ejemplo más simple.
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Vous auriez tort d’ailleurs de croire que ce n’est pas justement des exemples particulièrement pleins. Assurément à partir de ces quelques remarques, vous pourrez vous apercevoir que, quand même, soit dans le mot de passe, soit dans le mot qu’on appelle d’amour, il s’agit de quelque chose, qui en fin de compte, est plein de portée. Disons que la conversation qu’à un moment moyen de votre carrière d’étudiant, vous avez pu avoir à un dîner de patron également moyen, où le mode et la signification des choses qu’on échange <texte manque> combien ce caractère est équivalent de conversations rencontrées dans la rue et dans l’autobus, et qui n’est pas autre chose qu’une certaine façon de se faire reconnaître, ce qui justifierait Mallarmé disant que le langage était (15)« comparable à cette monnaie effacée qu’on se passe de la main à la main en silence ».

Se equivocan, si creen que estos ejemplos no son particularmente plenos. Seguramente a partir de estas observaciones podrán percibir ya sea en la palabra de paso, o en la palabra llamada amor que se trata de algo lleno de connotaciones. Digamos que la conversación que en un momento dado de su carrera de estudiante, pudo tener (en una cena por ejemplo) donde el modo y la significación de las cosas intercambiadas tiene ese carácter común de las conversaciones callejeras, o en el autobús, y que no es otra cosa que un cierto modo de darse a conocer, lo que justificaría a Mallarmé diciendo que el lenguaje era (15)«comparable a esa moneda borrada que se pasa de mano a mano en silencio».

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Voyons donc en somme de quoi il s’agit à partir de là, et, en somme ce qui s’établit quand le névrosé arrive à l’expérience analytique.

Vemos entonces, de qué se trata,a partir de ese momento, pues en suma de lo que se trata a partir de ese momento es lo que se establece cuando el neurótico llega a la experiencia analítica.
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C’est que lui aussi commence à dire des choses. Il dit des choses, et les choses qu’il dit, il n’y a pas énormément à nous étonner si, au départ, elles ne sont pas non plus autre chose que ces paroles de peu de poids auxquelles je viens de faire allusion. Néanmoins, il y a quelque chose qui est fondamentalement différent, c’est qu’il vient à l’analyste pour autre chose que pour dire des fadaises et des banalités que, d’ores et déjà, dans la situation est impliqué quelque chose, et quelque chose qui n’est pas rien, puisque en somme, c’est son propre sens plus ou moins qu’il vient chercher ; c’est que quelque chose est là mystiquement posé sur la personne de celui qui l’écoute. Bien entendu, il s’avance vers cette expérience, vers cette voie originelle, avec mon Dieu ! ce qu’il a à sa disposition : à savoir que ce qu’il croit d’abord c’est qu’il faut qu’il fasse le médecin lui-même, qu’il renseigne l’analyste. Bien entendu, vous avez votre expérience quotidienne ; le remettant à son plan, disons que ce dont il s’agit, ce n’est pas de cela, mais qu’il s’agit de parler, et, de préférence, sans chercher soi-même à mettre de l’ordre, de l’organisation, c’est-à-dire à se mettre, selon un narcissisme bien connu, à la place de son interlocuteur.

El caso es que también él comienza a decir cosas. Dice cosas, y no tienen que sorprendernos si las cosas que dice al principio no son más que palabras de poco peso como aquellas a las cuales acabo de referirme. Sin embargo, hay algo que es fundamentalmente diferente, y es que él viene al analista por un razón distinta a la de decir tonterías y trivialidades; que, ahora, en la situación analítica, algo está implicado. Y algo que no es banal, ya que en suma, es algo así como su propio sentido lo que viene a buscar; es algo que está místicamente puesto sobre la persona del que lo escucha. Por supuesto se adelanta hacia esta experiencia, va hacia esta vía original con, ¡Dios mío!, todo lo que tiene a su disposición: a saber que lo que primero cree es que tiene que hacer de médico es decir, informar al analista. Desde luego, usted tiene su experiencia diaria; poniéndolo en su plan, digamos que aquello de lo que se trata no es de esto sino que se trata de hablar, y, preferentemente, sin acaso él mismo buscar poner orden, organización, es decir sin ponerse, según un narcisismo bien conocido, en el lugar de su interlocutor.

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En fin de compte, la notion que nous avons du névrosé c’est que dans ses symptômes même, c’est une « parole bâillonnée » où s’exprime un certain nombre, disons (16)de « transgressions à un certain ordre », qui, par elles-mêmes crient au ciel l’ordre négatif dans lequel elles se sont inscrites. Faute de réaliser l’ordre du symbole d’une façon vivante, le sujet réalise des images désordonnées dont elles sont les substituts. Et, bien entendu, c’est cela qui va d’abord et d’ores et déjà s’interposer à toute relation symbolique véritable.

En resumidas cuentas, la noción que tenemos del neurótico es que en sus síntomas mismos hay una "palabra amordazada», en la que se expresa un cierto número, digamos (16) de « transgresiones a un cierto orden », que por si mismas gritan al cielo el orden negativo en la cual están inscritas. A falta de realizar efectivamente el orden de lo simbólico, el sujeto ofrece imágenes desordenadas como sustituto. Y, por supuesto, es esto lo que desde el comienzo y en adelante, va a interponerse en toda relación realmente simbólica.
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Ce que le sujet exprime d’abord et d’ores et déjà quand il parle, s’explique, c’est ce registre que nous appelons les « résistances » ; ce qui ne veut et ne peut s’interpréter autrement que comme le fait d’une réalisation hic et nunc, dans la situation et avec l’analyste, de l’image ou des images qui sont celles de l’expérience précoce.

Lo que el sujeto expresa desde el comienzo y en adelante cuando habla, se explica por ese registro que llamamos las "resistencias"; lo que no quiere ni puede interpretarse de otro modo que, como el hecho de una realización hic et nunc, en la situación y con el analista, de la imagen o de las imágenes que son aquellas de la experiencia precoz.
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Et c’est bien là-dessus que toute la théorie de la résistance s’est édifiée, et cela seulement après la grande reconnaissance de la valeur symbolique du symptôme et de tout ce qui peut être analysé.

Y es sobre este punto que se edifica toda la teoría de la resistencia y eso, sólo después del reconocimiento del gran valor simbólico del síntoma y de todo aquello que puede ser analizado.
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Ce que l’expérience prouve et rencontre, c’est justement autre chose que la réalisation du symbole ; c’est la tentative par le sujet, de constituer hic et nunc, dans l’expérience analytique, cette référence imaginaire, ce que nous appelons les tentatives du sujet de faire entrer l’analyste dans son jeu. Ce que nous voyons par exemple, dans le cas de « l’homme aux rats », quand nous nous apercevons (vite, mais pas tout de suite, et Freud non plus), qu’à raconter son histoire obsessionnelle, la grande observation autour du supplice des rats, il y a tentative du sujet de réaliser hic et nunc, ici et avec Freud, cette sorte de relation sadique-anale imaginaire qui constitue à elle seule le sel de l’histoire. (17)Et Freud s’aperçoit fort bien, qu’il s’agit de quelque chose qui se trahit et se traduit physionomiquement, sur la tête même, la face du sujet, par ce qu’il qualifie à ce moment-là « l’horreur de la jouissance ignorée ».

Lo que la experiencia prueba y demuestra es algo distinto de la realización del símbolo; es la tentativa del sujeto, de constituir hic et nunc en la experiencia analítica, esta referencia imaginaria que denominamos las tentativas del sujeto de hacer entrar al analista en su juego. Lo que vemos por ejemplo, en el caso del «hombre de las ratas», cuando advertimos (rápidamente, pero no inmediatamente, así como tampoco Freud), que al relatar su historia obsesiva, la de la gran observación alrededor del suplicio de las ratas, hay una tentativa del sujeto de realizar hic et nunc, aquí y con Freud, esa especie de relación sádica-anal imaginaria que constituye en sí misma la única sal de la historia. (17) Y Freud se da cuenta muy bien, que se trata de algo que se traiciona y se traduce fisonómicamente, incluso en la cabeza y en la expresión del rostro del sujeto, razón por la que él lo califica en aquel momento: «el horror del goce ignorado».
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À partir du moment où ces éléments de la résistance sont survenus dans l’expérience analytique, qu’on a pu mesurer, poser comme tels, c’est bien un moment significatif dans l’histoire de l’analyse. Et on peut dire que c’est à partir du moment où on a su en parler d’une façon cohérente et à la date, par exemple, de l’article de Reich, un des premiers articles à ce sujet (paru dans l’International Journal), au moment où Freud faisait surgir le second dans l’élaboration de la théorie analytique et qui ne représente rien d’autre que la théorie du moi ; vers cette époque, en 1920, apparaît « das Es » et à ce moment-là, nous commençons à nous apercevoir à l’intérieur (il faut toujours le maintenir à l’intérieur du registre de la relation symbolique), que le sujet résiste ; que cette résistance, ça n’est pas quelque chose comme une simple inertie opposée au mouvement thérapeutique, comme en physique on pourrait dire que la masse résiste à toute accélération. C’est quelque chose qui établit un certain lien, qui s’oppose comme tel, comme une action humaine, à celle du thérapeute ; mais à ceci près qu’il ne faut pas que le thérapeute s’y trompe. Ce n’est pas à lui, en tant que réalité qu’on s’oppose, c’est dans la mesure où, à sa place, est réalisée une certaine image que le sujet projette sur lui. À la vérité, ces termes même ne sont qu’approximatifs.

A partir del momento en que estos elementos de la resistencia sobrevienen en la experiencia analítica, a partir del momento en que se les pudo medir y formular como tales, se constituye un momento significativo en la historia del análisis. Y podemos decir que es a partir del momento en que se supo hablar al respecto de modo coherente (-y en la fecha por ejemplo, del artículo de Reich, uno de los primeros artículos con este tema aparecido en el International Journal-), es el momento en el que Freud hace surgir el segundo en la elaboración de la teoría analítica; algo que representa nada más y nada menos que la teoría del yo; en esa época, en 1920, aparece «das Es» (el Ello) y en aquel momento, comenzamos a percibir en el interior (es preciso mantenerlo siempre dentro del registro de la relación simbólica), que el sujeto resiste; que esta resistencia no es algo como una simple inercia opuesta al movimiento terapéutico tal y como en física se podría decir que la masa resiste a toda aceleración. Sino que es algo que establece un cierto lazo, algo que se opone como tal, como una acción humana se opone a la del terapeuta; pero, con esta precisión, que es necesario que el terapeuta no se engañe. No es a él como realidad que se opone sino en la medida en que en su lugar es realizada una cierta imagen que el sujeto proyecta sobre él. Estos términos son incluso, sólo aproximativos.
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(18)C’est à ce moment également que la notion   d’instinct agressif naît, qu’il faut ajouter à la libido le terme de destrudo. Et ceci, non sans raison. Car à partir du moment où son but <texte manque> les fonctions tout à fait essentielles de ces relations imaginaires, telles qu’elles apparaissent sous forme de résistance, un autre registre apparaît qui n’est lié à rien de moins qu’à la fonction propre que joue le moi, à cette théorie du moi dans laquelle je n’entrerai pas aujourd’hui, et qui est ce qu’il faut absolument distinguer dans toute notion cohérente et organisée du moi de l’analyse ; à savoir du moi comme fonction imaginaire, du moi comme unité du sujet aliéné à lui-même, du moi comme ce dans quoi le sujet ne peut se reconnaître d’abord qu’en s’aliénant, et donc ne peut se retrouver qu’en abolissant l’alter ego du moi, qui comme tel, développe la dimension, très distincte de l’agression, qui s’appelle en elle-même et d’ores et déjà : l’agressivité.

(18) También es el momento en que nace la noción de pulsión agresiva, en que es necesario adjuntar a la libido el término de destrudo[3] y no sin razón. Porque a partir del momento en que su objetivo “es descifrar” las funciones totalmente esenciales de estas relaciones imaginarias, tales como ellas se presentan en forma de resistencia, aparece otro registro que no es ligado a nada menos que a la función propia que juega el yo (moi) en esta teoría del yo en la cual no entraré hoy, y que nesariamente, hay que distinguir en toda noción coherente y organizada del análisis del yo; a saber, del yo (moi) como función imaginaria, del yo (moi) como unidad del sujeto enajenado a sí mismo, del yo (moi) como eso en lo que en principio, el sujeto no puede reconocerse sino enajenándose, y por consiguiente no puede reencontrarse sino aboliendo el alter ego del yo (moi), el que, como tal, desarrolla la dimensión que en si misma denominaremos de ahora en adelante agresividad y que es distinta de la agresión.
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Je crois qu’il nous faut maintenant reprendre la question en ces deux registres : la question de la parole et la question de l’imaginaire.

Creo que debemos ahora retomar la cuestión en estos dos registros: la cuestión de la palabra y la cuestión de lo imaginario.
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La parole, je vous l’ai montré sous une forme abrégée, joue ce rôle essentiel de médiation. De médiation, c’est-à-dire de quelque chose qui change les deux partenaires en présence, à partir du moment où il a été réalisé. Ceci n’a rien d’ailleurs qui ne nous soit donné jusque dans le registre sémantique de certains groupes humains. Et si vous lisez (ce n’est pas un livre qui mérite toutes les recommandations, mais il est assez expressif et particulièrement maniable et excellent comme introduction pour   ceux qui ont besoin d’être introduits), (19)le livre de Leenhardt : Do Kamo, vous y verrez que chez les Canaques, il se produit quelque chose d’assez particulier sur le plan sémantique, à savoir que le mot « parole » signifie quelque chose qui va beaucoup plus loin que ce que nous appelons tel. C’est aussi bien une action. Et d’ailleurs aussi pour nous « parole donnée » est aussi une forme d’acte. Mais c’est aussi bien quelquefois un objet, c’est-à-dire quelque chose qu’on porte, une gerbe…

La palabra, se los he mostrado bajo una forma abreviada, desempeña este papel esencial de mediación. De mediación significa, de algo que intercambian los dos compañeros en presencia, a partir del momento en que la palabra ha sido dada. Esto no tiene nada por otra parte, que no nos sea dado hasta en el registro semántico de ciertos grupos humanos. Y si ustedes leen (no es un libro que merezca todas las recomendaciones, pero es bastante expresivo y   particularmente manejable y excelente como introducción para los que necesitan ser introducidos), (19) el libro de Leenhardt: “do Kamo”, verán allí que entre los Canacos, ocurre algo bastante particular en el plano semántico, a saber que el término "palabra" significa algo que va mucho más lejos de lo que nosotros llamamos como tal. Alude también a una acción. Por otra parte, para nosotros "palabra dada" es también una forma de acto. Pero algunas veces también es un objeto, es decir algo que se lleva, una gavilla …
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C’est n’importe quoi. Mais, à partir de là, quelque chose existe qui n’existait pas avant. Il conviendrait aussi de faire une autre remarque : c’est que cette parole médiatrice n’est pas purement et simplement médiatrice sur ce plan élémentaire ; qu’elle permet entre deux hommes de transcender la relation agressive fondamentale au mirage du semblable. Il faut qu’elle soit encore bien autre chose, car si l’on y réfléchit, on voit que non seulement elle constitue cette médiation, mais aussi bien, elle constitue la réalité elle-même : Ceci est tout à fait évident si vous considérez ce qu’on appelle une structure élémentaire, c’est-à-dire archaïque de la parenté. Loin d’être élémentaires, elles ne le sont pas toujours. Par exemple, spécialement complexe (mais, à la vérité ces structures complexes n’existeraient pas sans le système des mots qui les exprime), le fait que, chez nous, les interdits qui règlent l’échange humain des alliances, au sens propre du mot, soient réduits à un nombre d’interdits excessivement restreint, tend à nous confondre des termes comme « père, mère, fils… » avec des relations réelles.

Es no importa qué. Pero, a partir de ese momento, algo existe que no existía antes. Convendría también, hacer otra observación: el caso es que esta palabra mediadora no lo es pura y simplemente en ese plano elemental; sino que permite entre dos hombres trascender la relación agresiva fundamental ante el espejismo del semejante. Hace falta que sea más que eso, porque si se reflexiona un poco, se nota que no sólo constituye esta mediación sino que también constituye la realidad misma: esto es claramente evidente si consideran lo que se llama una estructura elemental, es decir, arcaica, del parentesco. Lejos de ser elementales, no lo son siempre. Por ejemplo un   hecho, especialmente complejo (pero, en verdad estas estructuras complejas no existirían sin el sistema de las palabras que las expresan), el hecho de que, entre nosotros, las prohibiciones que reglamentan el intercambio humano de las alianzas, en el sentido propio de la palabra, se reduzcan a un número excesivamente restringido, tiende a confundir términos como «padre, madre, hijo...» con las relaciones reales.
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C’est parce que le système des relations de parenté, pour autant qu’il ait été fait, s’est extrêmement réduit, dans ses bornes et dans son champ. Mais(20)si vous faisiez partie d’une civilisation où vous ne pouvez pas épouser telle cousine au septième degré, parce qu’elle est considérée comme cousine parallèle, ou inversement, comme cousine croisée, ou se retrouvant avec vous dans une certaine homonymie qui revient toutes les trois ou quatre générations, vous vous apercevriez que le mot et les symboles ont une influence décisive dans la réalité humaine, et c’est précisément que les mots ont exactement le sens que je décrète de leur donner. Comme dirait Humpty Dumpty dans Lewis Carroll quand on lui demande pourquoi. Il fait cette réponse admirable : « parce que je suis le maître ».

Es porque el sistema de las relaciones de parentesco, para que hubiera sido hecho, se redujo extremadamente, en sus límites y en su campo. Pero (20) si formasen parte de una civilización donde no pudiesen casarse con tal prima al séptimo grado, porque está considerada como prima paralela, o a la inversa, como prima cruzada, o que presenta con usted una cierta homonimia que revuelve todas las tres o cuatro generaciones, se darían cuenta que la palabra y los símbolos tienen una influencia decisiva en la realidad humana, y es precisamente por lo que las palabras tienen exactamente el sentido que yo decreto darles. Como diría Humpty Dumpty en Lewis Carroll cuando se le pregunta por qué. Él da esta admirable respuesta: « porque soy el amo».

50


Dites-vous qu’au départ, il est bien clair que c’est l’homme en effet qui donne son sens au mot. Et que si les mots ensuite se sont trouvés dans le commun accord de la communicabilité, à savoir que les mêmes mots servent à reconnaître la même chose, c’est précisément en fonction de relations, d’une relation de départ, qui a permis à ces gens d’être des gens qui communiquent. En d’autres termes, il n’est absolument pas question, sauf dans une perception psychologique exprimée, d’essayer de déduire comment les mots sortent des choses et leur sont successivement et individuellement appliqués ; mais de comprendre que c’est à l’intérieur du système total du discours, de l’univers d’un langage déterminé, qui comporte, par une série de complémentarités, un certain nombre de significations ; que ce qu’il y a à signifier, à savoir les choses, a à s’arranger à prendre place.

Dígase que al principio, es muy claro que es el hombre en efecto quien da su sentido a la palabra. Y qué si posteriormente las palabras se encuentran en el común acuerdo de la comunicabilidad, es decir que las mismas palabras sirven para reconocer la misma cosa, es precisamente en función de relaciones, de una relación de partida que ha permitido a estas personas ser personas que comunican. En otros términos, no es absolutamente cuestión, salvo en una percepción psicológica expresa, de tratar de deducir cómo las palabras salen de las cosas y son aplicadas sucesiva e individualmente sobre ellas; sino de comprender que es dentro del sistema total del discurso, del universo de un lenguaje determinado, que comporta por una serie de complementariedades, un cierto número de significados; que lo que hay para significar, a saber las cosas, tiene que acomodarse para darles lugar.
51


C’est bien ainsi que les choses, à travers l’histoire, se constituent. C’est ce qui rend particulièrement puérile toute théorie du langage, pour autant qu’on aurait à comprendre le rôle qu’il joue dans la formation (21)des symboles. Que celle qui est par exemple donnée par Massermann, qui a fait là-dessus (dans l’International Journal of Psycho-analysis 1944), un très joli article qui s’appelle : « Language, behaviour and dynamic psychiatry ». Il est clair qu’un des exemples qu’il donne montre assez la faiblesse du point de vue behavioriste. Car c’est de cela qu’il s’agit en cette occasion. Il croit résoudre la question de la symbolique du langage, en donnant cet exemple : le conditionnement qui aurait de l’effet dans la réaction de contraction de la pupille à la lumière, qu’on aurait régulièrement fait se produire en même temps qu’une clochette. On supprime ensuite l’excitation à la lumière, la pupille se contracte quand on agite la clochette. On finirait par obtenir la contraction de la pupille par la simple audition du mot « contract ». Croyez-vous qu’avec cela, vous avez résolu la question du langage et de la symbolisation ? Mais il est bien clair que si, au lieu de « contract », on avait dit autre chose, on aurait pu obtenir exactement le même résultat. Et ce dont il s’agit n’est pas le conditionnement d’un phénomène, mais ce dont il s’agit dans les symptômes c’est de la relation du symptôme avec le système tout entier du langage. C’est-à-dire, le système des significations des relations interhumaines comme telles.

Así es como las cosas se constituyen a través de la historia. Es lo que torna particularmente pueril toda teoría del lenguaje, por cuanto habría que comprender el papel que juega en la formación (21) de símbolos. El papel que le es dado por ejemplo por Massermann, quien hizo sobre esto (en Internacional Journal of Psycho-analysis 1944), un artículo muy hermoso que se llama: «Language, behaviour and dynamic psychiatry». Es claro que uno de los ejemplos que da muestra suficientemente la debilidad del punto de vista behaviorista. Porque es de esto que se trata en esta ocasión. Cree resolver la cuestión de lo simbólico del lenguaje, dando este ejemplo: el condicionamiento que resultaría del efecto de la reacción de contracción de la pupila a la luz, que regularmente se hubiera hecho producir al mismo tiempo que una campanilla. Suprimimos luego la excitación a la luz, la pupila se contrae cuando se agita la campanilla. Finalmente se obtendría la contracción de la pupila por la simple audición de la palabra «contract». ¿Creen que con esto, ustedes resolvieron la cuestión del lenguaje y de la simbolización? Pero es muy claro que si, en lugar de «contract», hubiéramos dicho otra cosa, exactamente se habría podido obtener el mismo resultado. Y de lo que se trata no es del condicionamiento de un fenómeno, de lo que se   trata en los síntomas es de la relación del síntoma con el sistema entero del lenguaje. Es decir, el sistema de los significaciones de las relaciones interhumanas como tales.
52


Je crois que le ressort de ce que je viens de vous dire est ceci : qu’est-ce que nous constatons, et en quoi est-ce que l’analyse recoupe très exactement ces remarques et nous en montre jusque dans le détail la portée et la présence ?

Creo que el mecanismo de lo que acabo de decirles es este: ¿qué comprobamos?, ¿en qué conciste el recorte que hace el análisis de esas observaciones y que nos muestra hasta en el último detalle el alcance y la presencia?
53


C’est ni plus ni moins qu’en ceci : que toute relation analysable, c’est-à-dire interprétable symboliquement, (22)est toujours plus ou moins inscrite dans une relation à trois. Déjà nous l’avons vu dans la structure même de la parole : médiation entre tel et tel sujet, dans ce qui est réalisable libidinalement ; ce que nous montre l’analyse et ce qui donne sa valeur à ce fait affirmé par la doctrine et démontré par l’expérience que rien finalement ne s’interprète, car c’est de cela qu’il s’agit : que par l’intermédiaire de la réalisation œdipienne.

Es ni más ni menos que en esto: que toda relación analizable, es decir interpretable simbólicamente, (22) siempre está más o menos inscrita en una relación a tres. Ya lo vimos en la misma estructura de la palabra: mediación entre tal y tal sujeto, en lo libidinalmente realizable; lo que nos muestra el análisis, y lo que da su valor a este hecho afirmado por la doctrina y demostrado por la experiencia, porque es de eso que se trata, es que finalmente nada se interpreta sino por el intermediario de la realización edípica.

53


C’est cela que ça veux dire. Cela veut dire que toute relation à deux est toujours plus ou moins marquée du style de l’imaginaire ; et que pour qu’une relation prenne sa valeur symbolique, il faut qu’il y ait la médiation d’un tiers personnage qui réalise, par rapport au sujet, l’élément transcendant grâce à quoi son rapport à l’objet peut-être soutenu à une certaine distance.

Lo que eso quiere decir. Eso quiere decir que toda relación a dos siempre está más o menos marcada por el estilo de lo imaginario; y que para que una relación tome su valor simbólico, hace falta que hubiera una mediación de un personaje tercero que realiza, con relación al sujeto, el elemento que trasciende gracias a lo cual su relación con el objeto puede ser mantenida a una cierta distancia.
54


Entre le rapport imaginaire et le rapport symbolique, il y a toute la distance qu’il y a dans la culpabilité. C’est pour cela, l’expérience vous le montre, que la culpabilité est toujours préférée à l’angoisse. L’angoisse est en elle-même d’ores et déjà, nous le savons par les progrès de la doctrine et de la théorie de Freud, elle est toujours liée à une perte, c’est-à-dire à une transformation du moi, c’est-à-dire à une relation à deux sur le point de s’évanouir et à laquelle doit succéder quelque chose d’autre que le sujet ne peut pas aborder sans un certain vertige. C’est cela qui est le registre et la nature de l’angoisse. Dès que s’introduit le tiers, et <texte manque> qui entre dans le rapport narcissique introduit la possibilité d’une médiation réelle, par l’intermédiaire essentiellement du personnage qui, par rapport au sujet, (23)représente un personnage transcendant, autrement dit une image de maîtrise par l’intermédiaire de laquelle son désir et son accomplissement peuvent se réaliser symboliquement. À ce moment intervient un autre registre, qui est justement celui qu’on appelle : ou celui de la loi, ou celui de la culpabilité, selon le registre dans lequel il est vécu. (Vous sentez que j’abrège un peu ; c’est le terme. Je crois en donnant d’une façon abrégée ne pas vous dérouter trop pour autant, puisqu’aussi bien ce sont des choses qu’ici ou ailleurs dans nos réunions, j’ai répétées maintes fois).

Entre la relación imaginaria y la relación simbólica está toda la distancia que hay en la culpabilidad. Es por esto, la experiencia se los muestra, que la culpabilidad siempre es preferida a la angustia. La angustia en si misma está en adelante, -lo sabemos por los progresos de la doctrina y de la teoría de Freud, siempre está vinculada a una pérdida, es decir a una transformación del yo, es decir a una relación a dos a punto de desvanecerse y a la cual debe suceder algo más que el sujeto no puede abordar sin un cierto vértigo. He aquí lo que es del registro y de la naturaleza de la angustia. Tan pronto como se introduce el tercero, y (“falta texto”) que entra en la relación narcisista, se introduce la posibilidad de una mediación real, por el intermediario esencialmente del personaje que, con relación al sujeto, (23) representa a un personaje trascendental, es decir una imagen de maestría a través de la cual su deseo y su cumplimiento pueden realizarse simbólicamente. En este momento interviene otro registro, que es justamente el que se llama: o el de la ley, o el de la culpabilidad, según el registro en el cual sea vivido. (notarán que abrevio un poco; ese es el término. Creo que dando de modo abreviado no los despisto con ello, ya que también son cosas que aquí o en otro lugar en nuestras reuniones, repetí muchas veces).
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Ce que je voudrais souligner concernant ce registre, du symbolique, est pourtant important. C’est à savoir ceci : dès qu’il s’agit du symbolique, c’est-à-dire ce dans quoi le sujet s’engage, dans une relation proprement humaine, dès qu’il s’agit d’un registre du « je », ce dans quoi le sujet s’engage. Dans « je veux… j’aime… » il y a toujours quelque chose, littéralement parlé, de problématique, c’est-à-dire qu’il y a là un élément temporel très important à considérer. Qu’est-ce que je veux dire ainsi ? Ceci pose tout un registre de problèmes qui doivent être traités parallèlement à la question du rapport du symbolique et de l’imaginaire. La question de la constitution temporelle de l’action humaine est, elle, inséparable absolument de la première. Encore que je ne puisse pas l’arrêter dans son ampleur ce soir, il faut au moins indiquer que nous la rencontrons sans cesse dans l’analyse, je veux dire de la façon la plus concrète. Là aussi, pour la comprendre, (24)il convient de partir d’une notion structurale, si on peut dire existentielle, de la signification du symbole.

Lo que querría subrayar y que concierne a este registro, de lo simbólico, es importante sin embargo. Es esto, a saber: tan pronto como se trata de lo simbólico, es decir en lo que el sujeto se compromete, en una relación propiamente humana, tan pronto como se trata de un registro del "yo", en lo que el sujeto se compromete. En « quiero.... me gusta... » hay siempre algo, literalmente hablando, de problemático, es decir que hay allí un elemento temporal muy importante que hay que considerar. ¿Qué quiero decir? Esto plantea toda una serie de problemas que deben ser tratados paralelamente a la cuestión de la relación de lo simbólico y de lo imaginario. La cuestión de la constitución temporal de la acción humana, ella, absolutamente es inseparable de la primera. Aunque no pueda resolverla en toda su amplitud esta tarde, hay que indicar por lo menos que, lo encontramos sin cesar en el análisis, quiero decir de modo más concreto. Allí también, para comprenderla, (24) conviene partir de una noción estructural, si se puede decir existencial, de la significación del símbolo.
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Un des points qui paraît des plus< texte manque > de la théorie analytique, à savoir celui de l’automatisme, du prétendu automatisme de répétition, celui dont Freud a si bien montré le premier exemple, et comme la première maîtrise agit : l’enfant dont on abolit, par la disparition, son jouet. Cette répétition primitive, cette scansion temporelle qui fait que l’identité de l’objet est maintenue : et dans la présence et dans l’absence, nous avons là très exactement la portée, la signification du symbole en tant qu’il se rapporte à l’objet, c’est-à-dire à ce qu’on appelle le concept.

Uno de los puntos que aparece (como de los más controvertidos) de la teoría analítica es, a saber, el del automatismo, el del pretendido automatismo de repetición, cuyo primer ejemplo diera magistralmente Freud, mostrando cómo el primer dominio actúa: el niño que elimina su juguete haciéndolo desaparecer. Esta repetición primitiva, esta escansión temporal que hace que se mantenga la identidad del objeto tanto en la presencia como en la ausencia, nos da muy exactamente la dimensión y el significado del símbolo en tanto que se refiere al objeto, es decir a lo que denominamos el concepto.
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Or, nous trouvons là aussi illustré quelque chose qui paraît si obscur quand on le lit dans Hegel, à savoir : que « le concept c’est le temps ». Il faudrait une conférence d’une heure pour faire la démonstration que le concept, c’est le temps. (Chose curieuse, Monsieur Hyppolite, qui travaille la phénoménologie de l’esprit, s’est contenté de mettre une note disant que c’était un des points les plus obscurs de la théorie de Hegel).

Entonces también allí, encontramos ilustrado algo que parecía muy oscuro al leerlo en Hegel, a saber: que « el concepto es el tiempo». Haría falta una conferencia de una hora para demostrar que el concepto, es el tiempo. (Cosa curiosa, Señor Hyppolite, que trabaja la fenomenología del espíritu, se contentó con poner una nota que decía que era uno de los puntos más oscuros de la teoría de Hegel).
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Mais là, vous avez vraiment touché du doigt cette chose simple qui consiste à dire que le symbole de l’objet, c’est justement « l’objet là ». Quand il n’est plus là, c’est l’objet incarné dans sa durée, séparé de lui-même et qui, par là même, peut vous être en quelque sorte toujours présent, toujours là, toujours à votre disposition. Nous retrouvons là le rapport qu’il y a entre le symbole et le fait que tout ce qui est humain (25)est considéré comme tel, et plus c’est humain, plus c’est préservé, si on peut dire, du côté mouvant et décompensant du processus naturel. L’homme fait, et avant tout lui-même fait subsister dans une certaine permanence tout ce qui a duré comme humain.

Pero ahí, verdaderamente se ha tocado esta simple cosa que consiste en decir que el símbolo del objeto, es justamente «el objeto ahí». Cuando él no está más ahí, es el objeto encarnado en su duración, separado de él mismo y que, por eso, puede estar en cierto modo, presente siempre, siempre ahí, siempre a su disposición. Reencontramos ahí la relación que hay entre el símbolo y el hecho de que todo lo que es humano (25) es considerado como tal, y cuanto más humano, más preservado, si se puede decir, del aspecto motor y descomponente del proceso natural. El hombre hace, y ante todo hace subsistir en una cierta permanencia todo lo que ha durado como humano.
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Et nous retrouvons un exemple. Si j’avais voulu prendre par un autre bout la question du symbole, au lieu de partir du mot, de la parole ou de la petite gerbe, je serais parti du tumulus sur le tombeau du chef ou sur le tombeau de n’importe qui. C’est ce qui caractérise l’espèce humaine, justement, d’environner le cadavre de quelque chose qui constitue une sépulture, de maintenir le fait que « ceci a duré ». Le tumulus ou n’importe quel autre signe de sépulture mérite très exactement le nom de symbole, de quelque chose d’humanisant. J’appelle symbole tout ce dont j’ai tenté de montrer la phénoménologie.

Y reencontramos un ejemplo. Si hubiera querido tomar por otra punta la cuestión del símbolo, en lugar de partir de la palabra, de la palabra o de la pequeña gavilla, hubiera partido del túmulo sobre la tumba del jefe o sobre la tumba de cualquiera. Es lo que caracteriza a la especie humana, justamente, rodear el cadáver con algo que constituye una sepultura, mantener el hecho de que «esto ha durado». El túmulo o cualquier otro signo de sepultura merece muy exactamente el nombre de símbolo, de algo humanizante. Llamo símbolo a todo aquello cuya fenomenología he intentado mostrar hoy.

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C’est pourquoi si je vous signale ceci, ce n’est   évidemment pas sans raison, et la théorie de Freud a dû se pousser jusqu’à la notion qu’elle a mise en valeur d’un instinct de mort, et tous ceux qui, dans la suite, en mettant l’accent uniquement sur ce qui est l’élément résistance, c’est-à-dire l’élément action imaginaire pendant l’expérience analytique, et annulant plus ou moins la fonction symbolique du langage, sont les mêmes pour qui l’instinct de mort est quelque chose qui n’a pas de raison d’être.

Es la razón por la cual, si les señalo esto, evidentemente no es sin razón, y la teoría de Freud debió avanzar hasta la valiosa noción de un instinto de muerte, y todos los que, a posteriori, enfatizando solamente en lo que es el elemento resistencia, es decir el elemento acción imaginaria durante la experiencia analítica, y que anula más o menos la función simbólica del lenguaje, son los mismos para los que el instinto de muerte es algo que no tiene razón de ser.

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Cette façon de « réaliser », au sens propre du mot, de ramener à un certain réel l’image, bien entendu y ayant inclus comme une fonction essentiellement un particulier signe de ce réel, ramener au réel l’expression (26)analytique, est toujours chez ceux qui n’ont pas ce registre, qui la développent sous ce registre, est toujours corrélatif de la mise entre parenthèses, voire l’exclusion de ce que Freud a mis sous le registre de l’instinct de mort, ou qu’il a appelé plus ou moins automatisme de répétition.

Este modo de "realizar", en el sentido propio del término, de retrotraer a una cierto real la imagen, -desde luego y habiendo incluido como una función un signo particular de este real-, retrotraer a lo real la expresión (26) analítica es siempre presente entre quienes carecen de este registro, entre quienes la desarrollan bajo este registro es siempre correlativo de la postura entre paréntesis, incluso de la exclusión de lo que Freud puso bajo el registro del instinto de muerte, o lo que había llamado más o menos automatismo de repetición.
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Chez Reich, c’est exactement caractéristique. Pour Reich tout ce que le patient raconte est « flatus vocis », la façon dont l’instinct manifeste son armure. Point qui est significatif très important, mais comme temps de cette expérience, c’est dans la mesure où est mise entre parenthèses toute cette expérience comme symbolique, que l’instinct de mort est lui-même exclu, mis entre parenthèses. Bien entendu, cet élément de la mort ne se manifeste pas que sur le plan du symbole. Vous savez qu’il se manifeste plus ou moins dans ce qui est du registre narcissique. Mais c’est autre chose dont il s’agit, et qui est beaucoup plus près de cet élément de néantisation finale, liée à toute espèce de déplacement. Bien entendu, on peut le concevoir. L’origine, la source, comme je l’ai indiqué à propos d’éléments déplacés de la possibilité de transaction symbolique du réel. Mais c’est aussi quelque chose qui a beaucoup moins de rapport avec l’élément durée, projection temporelle, en tant que j’entends l’avenir essentiel du comportement symbolique comme tel.

En Reich es muy característico. Para Reich todo lo que el paciente cuenta es «flatus vocis »[4]el modo como el instinto muestra su armadura. Punto que es significativo muy importante, pero como tiempo de esta experiencia es en la medida en que es puesta entre paréntesis toda esta experiencia como simbólica, que el instinto mismo de muerte es excluido, puesto entre paréntesis. Desde luego, este elemento de muerte no se manifiesta sino en el plan del símbolo. Saben que se manifiesta más o menos en lo que es del registro narcisista. Pero se trata de otra cosa mucho más cerca de este elemento de nadificación final vinculado a toda especie de desplazamiento. Desde luego, lo podemos conceptuar. El origen, la fuente, como lo indiqué a propósito de elementos desplazados, la posibilidad de transacción simbólica de lo real. Pero es, al mismo tiempo, algo que tiene mucho menos relación con el elemento duración, proyección temporal, en la medida en que concibo el futuro esencial del comportamiento simbólico como tal.
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(Vous le sentez bien, je suis forcé d’aller un petit peu vite. Il y a beaucoup de choses à dire sur tout cela. Et il est certain que l’analyse de notions aussi différentes que ces termes de : résistance, résistance de transfert, transfert comme tel… La possibilité de faire comprendre à ce propos ce qu’il faut appeler(27)proprement « transfert » et laisser à la résistance. Je crois que tout cela peut assez aisément s’inscrire par rapport à ces notions fondamentales du symbolique et de l’imaginaire).

(Ustedes notan que estoy obligado a ir un poco rápidamente. Hay muchas cosas que decir sobre todo esto. Y es cierto que el análisis de nociones tan diferentes como las de estos términos de: resistencia, resistencia de transferencia, transferencia como tal … abre la posibilidad de dar a entender al respecto, lo que es necesario llamar (27) propiamente "transferencia" y lo qué dejar a la noción de resistencia. Creo que todo esto puede fácilmente inscribirse con relación a las nociones fundamentales de lo simbólico y lo imaginario).

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Je voudrais simplement, pour terminer, illustrer en quelque sorte (il faut toujours donner une petite illustration à ce qu’on raconte), vous donner quelque chose qui n’est qu’une approximation par rapport à des éléments de formalisation que j’ai développés beaucoup plus loin avec les élèves au Séminaire (par exemple dans l’Homme aux Rats). On peut arriver à formaliser complètement à l’aide d’éléments comme ceux que je vais vous indiquer. Ceci est une espèce qui vous montrera ce que je veux dire.

Simplemente quisiera, para terminar, ilustrar de algún modo (es necesario dar siempre una pequeña ilustración de lo que se cuenta), darles algo que no es más que una aproximación con respecto a los elementos de formalización que he desarrollado más profundamente con los alumnos del Seminario (por ejemplo en el Hombre a las Ratas). Podemos formalizar plenamente con ayuda de elementos como los que voy indicarles. Esto es algo que les mostrará lo que quiero decir.

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Voilà comment une analyse pourrait, très schématiquement, s’inscrire depuis son début jusqu’à la fin :

He aquí cómo un análisis podría, muy esquemáticamente, inscribirse desde su principio hasta el fin:


rS – rI – iI – iR – iS – sS – SI – SR – iR – rS. rS :

rS - rI - iI - iR - iS - sS - SI - SR - iR - rS. rS:

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réaliser le symbole.

Realizar el símbolo.
– rS : Cela, c’est la position de départ. L’analyste est un personnage symbolique comme tel. Et c’est à ce titre que vous venez le trouver, pour autant qu’il est à la fois le symbole par lui-même de la toute-puissance, qu’il est lui-même déjà une autorité, le maître. C’est dans cette perspective que le sujet vient le trouver et qu’il se met dans une certaine posture qui est à peu près celle-ci : « C’est vous qui avez ma vérité », posture complètement illusoire, mais qui est la posture typique.

- rS: esto, es la posición de partida. El analista es un personaje simbólico como tal. Y es a ese título que se lo consulta, puesto que es a la vez, el símbolo de toda potencia, es ya una autoridad, el amo. Es con esta perspectiva que el sujeto viene a encontrarlo, colocándose en una cierta postura que es más o menos ésta: «es usted quien tiene mi verdad», postura completamente ilusoria, pero que es la postura típica.
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– rI : après, nous avons là : la réalisation de l’image.

- rI: después tenemos la realización de la imagen.
(28)C’est-à-dire l’instauration plus ou moins narcissique dans laquelle le sujet entre dans une certaine conduite qui est justement analysée comme résistance. Ceci en raison de quoi ? D’un certain rapport : iI

 (28) Es decir la instauración más o menos narcisista en la cual el sujeto entra con una cierta conducta que es analizada justamente como resistencia. ¿Y en razón de que? De una cierta relación: iI
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– iI :



iI:


C’est la captation de l’image qui est essentiellement constitutive de toute réalisation imaginaire en tant que nous la considérons comme instinctuelle, cette réalisation de l’image qui fait que l’épinoche femelle est captivée par les mêmes couleurs que l’épinoche mâle et qu’ils entrent progressivement dans une certaine danse qui les mène où vous savez.

Es la captación de la imagen que es esencialmente constitutiva de toda realización imaginaria considerada como instintiva. Es la realización de la imagen que hace que el espinosillo (pez) hembra sea cautivada por los mismos colores que el espinosillo macho y que progresivamente entre en una cierta danza que las lleva ustedes saben dónde.
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Qu’est-ce qui la constitue dans l’expérience analytique ? Je le mets pour l’instant dans un cercle (cf. schéma entre la fin de la conférence et la discussion).

¿Cómo se constituye dentro de la experiencia analítica? Lo pongo por el momento en un círculo (cf. esquema entre el fin de la conferencia y la discusión).
 










Après cela, nous avons :

Después de eso, tenemos:
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– iR – qui est la suite de la transformation précédente :

- iR - que es la continuación de la transformación precedente:
I est transformé en R

I es transformado en R
C’est la phase de résistance, de transfert négatif, ou même, à la limite de délire, qu’il y a dans l’analyse. C’est une certaine façon dont certains analystes tendent toujours plus à réaliser : « L’analyse est un délire bien organisé », formule que j’ai entendu dans la bouche d’un de mes Maîtres, qui est partielle, mais pas inexacte.

Es la fase de resistencia, de transferencia negativa, o incluso, en última instancia de delirio, que hay en el análisis. Es un cierto modo lo que ciertos analistas tienden cada vez más a definir como: «el análisis es un delirio bien organizado», formula que escuché en boca de uno de mis Maestros, que es parcial, pero no inexacta.
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Après, que se passe-t-il ? Si l’issue est bonne, si le sujet n’a pas toutes les dispositions pour être psychotique (auquel cas il reste au stade iR), il passe à :

¿Después, qué pasa? Si la salida es buena, si el sujeto no tiene todas las disposiciones para ser psicótico (en cuyo caso se queda en el estadio iR), pasa a:
– iS – l’imagination du symbole.

- iS - la imaginación del símbolo.
(29)Il imagine le symbole. Nous avons, dans l’analyse, mille exemples de l’imagination du symbole. Par exemple : le rêve. Le rêve est une image symbolisée.

(29) Imagina el símbolo. Tenemos, en el análisis, mil ejemplos de la imaginación del símbolo. Por ejemplo: el sueño. El sueño es una imagen simbolizada.
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Ici intervient :

Aquí interviene:
– sS – qui permet le renversement.

- sS - que permite la caída.
Qui est la symbolisation de l’image.

Que es la simbolización de la imagen.
Autrement dit, ce qu’on appelle « l’interprétation ».

Es decir, lo que se llama "la interpretación".
Ceci uniquement après le franchissement de la phase imaginaire qui englobe à peu près :

Esto únicamente después del paso de la fase imaginaria que engloba más o menos:
rI – iI – iR – iS –

rI - iI - iR - iS-
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commence l’élucidation du symptôme par l’interprétation

Comienza la elucidación del síntoma con la interpretación
(SS)

( SS)
– SI 

- SI
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–Ensuite, nous avons :

-Luego, tenemos:
– SR – qui est, en somme, le but de toute santé, qui est non pas (comme on le croit) de s’adapter à un réel plus ou moins bien défini, ou bien organisé, mais de faire reconnaître sa propre réalité, autrement dit son propre désir.

- SR - Que es, en suma, el fin de toda salud, que no es (como se lo cree) adaptarse a una realidad más o menos bien definida, o bien organizada, sino hacer reconocer su propia realidad, es decir su propio deseo.

Comme je l’ai maintes fois souligné, le faire reconnaître par ses semblables ; c’est-à-dire de le symboliser.

Así como lo subrayé muchas veces, hacerlo reconocer por sus semejantes; es decir simbolizarlo.
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À ce moment-là, nous retrouvons :

En ese momento, reencontramos:
– rR – <texte manque>

– rR – <falta texto>
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Ce qui nous permet d’arriver à la fin au :

Lo que nos permite llegar al fin al:
– rS –

- rS-
(30)C’est-à-dire, bien exactement à ce dont nous sommes partis.

(30) Es decir, muy exactamente aquello de lo que partimos.
Il ne peut en être autrement, car si l’analyste est humainement valable, ça ne peut être que circulaire. Et une analyse peut comprendre plusieurs fois ce cycle.

No puede ser de otro modo, porque si el análisis es humanamente válido, no puede ser sino circular. Y un análisis puede comprender varias veces este ciclo.

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– iI – c’est la partie propre de l’analyse,

- iI - es la parte propia del análisis,
c’est ce qu’on appelle (à tort) « la communication des inconscients ».

Es lo que se denomina (sin razón) «la comunicación de los inconscientes».
L’analyste doit être capable de comprendre le jeu que joue son sujet. Il doit comprendre qu’il est lui-même l’épinoche mâle ou femelle, selon la danse que mène son sujet.

El analista debe ser capaz de comprender el juego que juega su sujeto. Debe comprender que él mismo es el espinosillo macho o hembra, según la danza que lleva su sujeto.
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Le sS, c’est la symbolisation du symbole. C’est l’analyste qui doit faire ça. Il n’a pas de peine : il est déjà lui-même un symbole. Il est préférable qu’il le fasse avec complétude, culture et intelligence. C’est pour cela qu’il est préférable, qu’il est nécessaire que l’analyste ait une formation aussi complète que possible dans l’ordre culturel. Plus vous en saurez, plus cela vaudra. Et cela (sS) ne doit intervenir qu’après un certain stade, après une certaine étape franchie. Et en particulier, c’est en ce registre qu’appartient, du côté du sujet (ce n’est pas pour rien que je ne l’ai pas séparé)… Le Sujet forme toujours et plus ou moins une certaine unité plus ou moins successive, dont l’élément essentiel se constitue dans le transfert. Et l’analyste vient à symboliser le surmoi qui est le symbole des symboles.

El sS, es la simbolización del símbolo. Es el analista quien debe hacer esto. No cuesta: él mismo ya es un símbolo. Es preferible que lo haga con completud, cultura e inteligencia. Es para esto que es preferible, que es necesario que el analista tuviera una formación tan completa como sea posible en el orden cultural. Cuanto más sepan más les servirá. Y este (sS) debe intervenir sólo después de un cierto estadio, después de una cierta etapa franqueada. Y en particular, es en este registro que pertenece, del lado del sujeto (no es por casualidad que no lo haya separado) … El Sujeto forma siempre y más o menos una cierta unidad más o menos sucesiva, cuyo elemento esencial se constituye en la transferencia. Y el analista viene a simbolizar el superyó que es el símbolo de los símbolos.
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Le surmoi est simplement une parole qui ne dit rien (une parole qui interdit). L’analyste n’a précisément (31)aucune peine à la symboliser. C’est précisément ce qu’il fait.

El superyó simplemente es una palabra que no dice nada (una palabra que prohíbe). El analista no tiene precisamente (31) dificultad alguna en simbolizarle. Precisamente es lo que hace.

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Le rR est son travail, improprement désigné sous le terme de cette fameuse « neutralité bienveillante » dont on parle à tort et à travers, et qui veut simplement dire que, pour un analyste, toutes les réalités, en somme, sont équivalentes ; que toutes sont des réalités. Ceci part de l’idée que tout ce qui est réel est rationnel, et inversement. Et c’est ce qui doit lui donner cette bienveillance sur laquelle vient se briser <texte manque> et mener à bon port son analyse.

El rR es su trabajo, impropiamente designado bajo el término de esta famosa "neutralidad benévola" de la que se habla a tontas y a locas, y la que simplemente quiere decir que, para un analista, todas las realidades, en suma, son equivalentes; que todas ellas son unas realidades. Esto parte de la idea de que todo lo que es real es racional y viceversa. Y es lo que debe darle esa benevolencia contra la cual viene a estrellarse (la resistencia) y llevar a buen puerto su análisis.
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Tout cela a été dit un peu rapidement.

Todo esto ha sido dicho un poco rápidamente.
J’aurais pu vous parler de bien d’autres choses. Mais, au reste, ce n’est qu’une introduction, une préface à ce que j’essaierai de traiter plus complètement, plus concrètement, le rapport que j’espère vous faire, à Rome, sur le sujet du langage dans la psychanalyse.

Hubiera podido hablarles de muchas otras cosas. Pero, finalmente no es sino una introducción, un prefacio a lo que intentaré tratar más completamente, más concretamente, el informe que espero presentarles en Roma, sobre el tema del lenguaje en el psicoanálisis.






Discusión





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 (32)Discussion :

(32) Discusión:



Le PLagache remercie le conférencier et ouvre la discussion.

Pr Lagache agradece al conferenciante y abre la discusión.
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Mme Marcus-Blajan – Votre conférence a fait en moi « résonner les cloches… » il est dommage que je n’aie pas compris certains mots. Par exemple : « transcendants ».

Sra Marcus-Blajan - Su conferencia hizo « resonar campanas....»[5] en mí es una lástima que no haya comprendido ciertas palabras. Por ejemplo: "transcendentes".
Deux choses m’ont frappé particulièrement :

Dos cosas particularmente me sonaron:
– ce que vous avez dit à propos de l’angoisse et de la culpabilité ;

- Lo que usted dijo a propósito de la angustia y a propósito de la culpabilidad;
– et ce que vous venez de dire à propos de rR.

- Y lo que usted acaba de decir a propósito de rR.
Ce sont des choses que nous sentons très confusément. Ce que vous dites de l’angoisse et de la culpabilité m’a fait penser à des cas, à l’agoraphobie, par exemple.

Estas son cosas que son confusas para nosotros. Lo que usted dice sobre la angustia y sobre la culpabilidad me hizo pensar en casos, en la agorafobia, por ejemplo.

Ce que vous dites à propos de rR… que tout ce qui existe a le droit d’exister puisque c’est humain…

Lo que usted dice a propósito de rR que todo lo que existe tiene el derecho a existir ya que es humano…
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Dr Lacan – Ce que j’ai dit à propos de l’angoisse et de la culpabilité… la distance…

Dr. Lacan - Lo que dije a propósito de la angustia y a propósito de la culpabilidad... la distancia…
L’angoisse est liée au rapport narcissique, Madame Blajan en donne une très jolie illustration, (car il n’y a pas de phénomènes plus narcissique) par l’agoraphobie.

La angustia está vinculada a la relación narcisista, La Señora Blajan da una ilustración muy hermosa al respecto, (porque no hay fenómenos más narcisistas) con la agorafobia.
Chaque fois que j’ai commenté un cas dans mon séminaire, j’ai toujours montré les différents temps de réaction (33)du sujet. Chaque fois qu’il se produit un phénomène à deux temps, dans l’obsession par exemple, le 1er temps est l’angoisse, et le 2e temps est la culpabilité qui donne apaisement à l’angoisse sur le registre de la culpabilité.

Cada vez que comenté un caso en mi seminario, siempre mostré los diferentes tiempos de reacción (33) del sujeto. Cada vez que se produce un fenómeno en dos tiempos, en la obsesión por ejemplo, el 1er tiempo es la angustia, y el 2º tiempo es la culpabilidad que da apaciguamiento a la angustia en el registro de la culpabilidad.
À propos du mot « transcendant »… ce n’est pas un mot très métaphysique, ni même métapsychologique. Je vais tâcher de l’illustrer. Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que ça veut dire, en l’occasion précise où je l’ai employé ?

A propósito de la palabra "trascendente" no es una palabra muy metafísica, ni siquiera metapsicológica. Voy a tratar de ilustrarla. ¿Qué es? ¿Qué quiere decir en el punto preciso en que la empleé?
C’est ceci : que dans le rapport à son semblable, en tant que tel, dans le rapport à deux, dans le rapport narcissique, il y a toujours, pour le sujet, quelque chose d’évanoui.

Quiere decir esto: que en la relación con su semejante, como tal, en la relación a dos, en la relación narcisista, hay siempre, para el sujeto, algo de desvanecimiento (algo que se esfuma).
Il sent en fin de compte qu’il est l’autre, et l’autre est lui. Et ce sujet défini réciproquement est un des temps essentiels de la constitution du sujet humain. C’est un temps où il ne veut pas subsister, encore que sa structure soit toujours sur le point d’apparaître, et très précisément dans certaines structures névrotiques.

Él siente en resumidas cuentas que es el otro, y el otro es él. Y este sujeto recíprocamente definido, es uno de los tiempos esenciales de la constitución del sujeto humano. Es un tiempo en que él no quiere subsistir, aunque su estructura siempre esté a punto de aparecer y muy precisamente, en ciertas estructuras neuróticas.
L’image spéculaire s’applique au maximum. Le sujet n’est que le reflet de soi-même. Le besoin de constituer un point qui constitue ce qui est transcendant, c’est justement l’autre en temps qu’autre.

La imagen especular se aplica al máximo. El sujeto no es sino el reflejo de sí mismo. La necesidad de constituir un punto que constituya lo que es trascendente, es justamente, el otro en tanto que otro.
On peut prendre mille exemples.

Podemos tomar mil ejemplos.
Par exemple, il est tout à fait clair, puisque je prenais l’exemple de la phobie. Le fait que c’est justement à une angoisse semblable que correspond le fait de subsister au partenaire humain quelque chose d’aussi étranger, d’aussi séparé de l’image humaine qu’est l’image animale. En fait, si nous voyons que quoi que nous puissions penser de la fonction, (car tout cela n’est pas transparent, quels que soient les travaux qu’on ait fait là-dessus), quoi que nous puissions penser de (34)l’origine historique réelle du totémisme, il y a une chose très certaine, c’est qu’il est en tout cas lié à l’interdiction du cannibalisme, c’est-à-dire qu’on ne peut pas manger… car c’est tout de même le mode de rapports humains primitifs. Le mode de rapport humain le plus primitif est certainement l’absorption de la substance de son semblable.

Por ejemplo, es totalmente claro, porque tomaba el ejemplo de la fobia. El hecho de que es justamente, a una angustia semejante que corresponde el hecho de que subsista en el compañero humano algo tan extraño, tan separado de la imagen humana como es la imagen animal. De hecho, si vemos, sea lo que sea que pudiéramos pensar de la función, (porque nada de esto es transparente, cualquiera sean los trabajos que se hayan hecho al respecto), que pudiéramos pensar en (34) el origen histórico real del totemismo, hay una cosa cierta, está vinculado a la prohibición del canibalismo, es decir, que no se puede comer… porque es no obstante, el modo de relaciones humanas primitivas. El modo de relación humana más primitiva es ciertamente, la absorción de la sustancia de su semejante.
Là vous voyez bien quelle est la fonction du totémisme. C’est d’en faire un sujet transcendant à celui-là. Je ne pense pas que le Dr Gessain me contredira ?.

Ustedes notan entonces, cuál es la función del totemismo. Es hacer un sujeto que trascienda esto. ¿No pienso que el Dr. Gessain me contradiga?.
Là nous retrouvons différentes questions sur un des points qui nous intéresse le plus : le rapport entre enfants et adultes. Les adultes, pour l’enfant, sont transcendants pour autant qu’ils sont initiés. Le plus curieux est que justement les enfants ne sont pas moins transcendants pour les adultes. C’est-à-dire, par un système de réflexion caractéristique de toute relation, l’enfant devient, pour les adultes, le sujet de tous les mystères. C’est le siège de cette sorte de confusion des langues entre enfants et adultes, et un des points les plus essentiels dont nous devons tenir compte quant il s’agit d’intervention sur les enfants.

Reencontramos aquí diferentes cuestiones sobre uno de los puntos que más nos interesa: la relación entre niños y adultos. Los adultos, para el niño, son a pesar de todo, transcendentales para ser iniciados. Lo más curioso es que justamente, los niños no son menos transcendentes para los adultos. Es decir, por un sistema de reflexión característica de toda relación, el niño constituye para los adultos, sujeto de todos los misterios. Es la sede de esa suerte de confusión de lenguas entre niños y adultos, y uno de los puntos más esenciales que debemos tener en cuenta cuando se trata de intervención en los niños.
Il y aurait d’autres exemples à prendre.

Habría otros ejemplos a tomar.
En particulier dans ce qui constitue la relation œdipienne de type sexuel, qui est quelque chose du sujet, et qui le dépasse en même temps, constitution d’une forme à une certaine distance.

En particular en lo que constituye la relación edípica de tipo sexual, que es algo del sujeto pero que al mismo tiempo lo sobrepasa, constitución de una forma a una cierta distancia.
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Dr Liebscrutz – Vous nous avez parlé du symbolique de l’imaginaire. Mais il y avait le réel, dont vous n’avez pas parlé.

Dr. Liebscrutz - Usted nos habló de lo simbólico de lo imaginario. Pero había también lo real, de lo que usted no habló.
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(35)Dr Lacan – J’en ai tout de même parlé quelque peu.

(35) Dr. Lacan - hablé sin embargo, de eso, un poco.
Le réel est ou la totalité, ou l’instant évanoui…


Dans l’expérience analytique pour le sujet, c’est toujours le heurt à quelque chose, par exemple : le silence de l’analyste.

Lo real es o la totalidad, o el instante desvanecido…En la experiencia analítica para el sujeto, es siempre el choque de algo, por ejemplo: el silencio del analista.
J’aurais dû dire que, tout de même, il se produit quelque chose que j’ai ajouté seulement à la fin. Il se produit tout de même, à travers ce dialogue, quelque chose qui est tout à fait frappant, sur lequel je n’ai pas pu insister, c’est-à-dire, c’est un des faits de l’expérience analytique qui vaudrait, à soi tout seul, beaucoup plus qu’une communication. On doit poser la question sous cet angle : comment se fait-il… ? (je prends un exemple tout à fait concret), qu’à la fin de l’analyse des rêves… (je ne sais pas si j’ai dit ou non qu’il sont composés comme un langage… effectivement, dans l’analyse, ils servent de langage. Et un rêve en milieu ou en fin de l’analyse c’est une partie du dialogue avec l’analyste…). Eh bien, comment se fait-il que ces rêves (et bien d’autres choses encore : la façon dont le sujet constitue ses symboles…) portent quelque chose qui est la marque absolument saisissante de la réalité de l’analyste, à savoir : de la personne de l’analyste telle qu’elle est constituée dans son être ? Comment se fait-il qu’à travers cette expérience imaginaire et symbolique on aboutisse à quelque chose qui, dans sa dernière phase, est une connaissance limitée, mais frappante, de la structure de l’analyste ? C’est quelque chose qui à soi tout seul pose un problème que je n’ai pas pu aborder ce soir.

No obstante, habría debido decir que, ocurre algo que añadí solamente al final. Se produce a través de este diálogo, algo que es sorprendente, en lo que no pude insistir, es decir, es uno de los hechos de la experiencia analítica que valdría, por sí solo, mucho más que una comunicación. Debemos plantear la cuestión desde este punto de vista: ¿cómo ocurre...? (Tomo un ejemplo concreto), que finalmente en el análisis de los sueños... (no sé si dije o no, que están efectivamente compuestos como un lenguaje, en el análisis sirven de lenguaje. Y un sueño en medio o al final del análisis, es una parte del diálogo con el analista...) Pues bien, ¿cómo es que estos sueños (y muchas otras cosas aún: el modo en el que el sujeto constituye sus símbolos) portan algo que es la marca absolutamente sorprendente de lo real del analista, a saber: de la persona del analista tal como está constituido en su ser? ¿Cómo sucede que a través de esta experiencia imaginaria y simbólica se acabe en algo que, en su última fase, sea un conocimiento limitado, pero sorprendente, de la estructura del analista? Es algo que por sí solo plantea un problema que no pude abordar esta tarde.

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(36)Dr Mauco – Je me demande s’il ne faut pas rappeler les différents types (?) de symboles.

(36) Dr. Mauco - Me pregunto si no hay que recordar los diferentes tipos (?) de símbolos.



Dr Lacan – … C’est un emblème.

Dr. Lacan - … Es un emblema.



DMauco – Le symbole c’est du vécu.

Dr. Mauco - El símbolo es de lo vivido.
Par exemple, la maison, éprouvée d’abord par un symbole, est ensuite élaborée collectivement, disciplinée collectivement… Il évoque toujours le mot maison.

Por ejemplo, la casa, experimentada primero por un símbolo, es luego elaborada colectivamente, disciplinada colectivamente… Evoca siempre la palabra casa.
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Dr Lacan – Laissez-moi vous dire que je ne suis pas absolument de cet avis, comme le démontre l’expérience analytique, à savoir que tout ce qui constitue le symbole, ces symboles qu’on retrouve aux racines de l’expérience analytique, qui constituent les symptômes, la relation œdipienne… Jones en fait un petit catalogue et il démontre qu’il s’agit toujours et essentiellement des thèmes plus ou moins connexes aux relations de parenté, du thème du roi, de l’autorité du maître, et de ce qui concerne la vie et la mort.

Dr. Lacan - Déjeme decirle que en lo absoluto no estoy de acuerdo con esa opinión, como lo demuestra la experiencia analítica, a saber que todo lo que constituye el símbolo, estos símbolos que se reencuentran en las raíces de la experiencia analítica, que constituyen los síntomas, la relación edípica … Jones hizo de ello, un pequeño catálogo y demuestra que se trata siempre y esencialmente, de temas más o menos conexos con las relaciones de parentesco, (se trata) del tema del rey, de la autoridad del amo, y de lo que concierne a la vida y la muerte.
Or, tout ce dont il s’agit là, ce sont évidemment des symboles. Ce sont précisément des éléments qui n’ont absolument rien à voir avec la réalité.

Entonces, de lo que se trata es evidentemente de símbolos. Precisamente son elementos que no tienen absolutamente nada que ver con la realidad.
Un être complètement encagé dans la réalité, comme l’animal, n’en a aucune espèce d’idées.

Un ser tan completamente encerrado en la realidad, como el animal, no tiene ninguna clase de ideas.
Ce sont justement des points où le symbole constitue la réalité humaine, où il crée cette dimension humaine sur laquelle Freud insiste à tout bout de champ quand il dit que le névrosé obsessionnel vit toujours dans le registre de ce qui comporte au maximum des éléments (37)d’incertitude, de ce qu’il désigne par : « la durée de la vie… « La paternité… ». Tout ce qui n’a pas évidence sensible. Tout ce qui est dans la réalité humaine construit est construit primitivement par certaines relations symboliques qui peuvent ensuite trouver leur confirmation dans la réalité. Le père est effectivement le géniteur. Mais avant que nous le sachions de source certaine, le nom du père crée la fonction du père.

Son justamente puntos donde el símbolo constituye la realidad humana, donde crea esta dimensión humana en la cual Freud insiste a cada momento cuando dice que el neurótico obsesivo vive siempre en el registro de lo que contiene al máximo los elementos (37) de incertidumbre, de lo que designa por: «la duración de la vida …» « La paternidad... ». Todo lo que no tiene evidencia sensible. Todo lo que en la realidad humana es construido primitivamente por ciertas relaciones simbólicas que pueden luego, encontrar su confirmación en la realidad. El padre es efectivamente, el genitor. Pero antes de que lo supiéramos con certeza, el nombre del padre crea la función del padre.
Je crois donc que le symbole n’est pas une élaboration de la sensation ni de la réalité. Ce qui est proprement symbolique (et les symboles les plus primitifs) est quelque chose d’autre qui introduit dans la réalité humaine quelque chose de différent, et qui constitue tous les objets primitifs de vérité.

Creo pues que el símbolo no es una elaboración ni de la sensación ni de la realidad. Lo que propiamente es simbólico (y los símbolos más primitivos) es algo más, otra cosa que introduce en la realidad humana algo diferente, y que constituye todos los objetos primitivos de verdad.
Ce qui est remarquable est que la catégorie des symboles, des symboles symbolisants, sont tous de ce registre-là, à savoir comportant, par la création des symboles, l’introduction d’une réalité nouvelle dans la réalité animale ».

Lo que es notable es que la categoría de los símbolos, los símbolos que simbolizan, son todos de ese registro, a saber: comportando, por la creación de los símbolos, la introducción de una realidad nueva en la “realidad animal”
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Dr Mauco – Mais sublimé et élaboré, on a le soubassement du langage ultérieur.

Dr. Mauco - Pero sublimado y elaborado, tenemos el basamento del lenguaje ulterior.
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Dr Lacan – Là, tout à fait d’accord.

Dr. Lacan - Completamente de acuerdo con eso.
Par exemple, les relations, les logiciens eux-mêmes font tout naturellement appel au terme de parenté. C’est le premier modèle d’une relation transitive.

Por ejemplo, las relaciones, los lógicos mismos acuden muy naturalmente al término de parentesco. Es el primer modelo de una relación transitiva.
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DMannoni – Le passage de l’angoisse à la culpabilité semble liée à la situation analytique.

Dr. Mannoni - El paso de la angustia a la culpabilidad parece vinculado a la situación analítica.
L’angoisse peut conduire à la honte, et non pas à la culpabilité. Lorsque l’angoisse n’évoque pas l’idée (38)d’un punisseur, mais d’une mise à l’écart, c’est la honte qui apparaît.

La angustia puede conducir a la vergüenza, y no a la culpabilidad. Cuando la angustia no evoca la idea (38) de un castigador, sino de una postura aparte, es la vergüenza la que aparece.
L’angoisse peut se traduire non en culpabilité, mais en doute. Il me semble que c’est parce que l’analyste est là que l’angoisse se transforme en culpabilité.

La angustia puede traducirse no en culpabilidad, sino en duda. Me parece que es porque el analista está ahí que la angustia se transforma en culpabilidad.
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Dr Lacan – Tout à fait d’accord ! C’est une situation privilégiée dans l’expérience analytique qui fait que l’analyste détient la parole, qu’il juge ; et parce que l’analyse s’oriente tout entière dans un sens symbolique, parce que l’analyste l’a substituée à ce qui a fait défaut, parce le père n’a été qu’un Surmoi, c’est-à-dire une « Loi sans parole », pour autant que ceci est constitutif de la névrose, que la névrose est définie par le transfert.

Dr. Lacan - ¡completamente de acuerdo! Es una situación privilegiada en la experiencia analítica que hace que el analista detente la palabra, que él juzgue; y porque el análisis se orienta todo entero en un sentido simbólico, porque el analista lo ha substituido a lo que constituyó la falla, porque el padre sólo fue un Superyo, es decir una "Ley sin palabra”, por cuanto que esto es constitutivo de la neurosis, que la neurosis es definida por la transferencia.
Toutes ces définitions sont équivalentes.

Todas estas definiciones son equivalentes.
Il y a en effet d’autres aiguillages infinis à la réaction de l’angoisse. Il n’est pas exclu que certaines apparaissent dans l’analyse… Chacune mérite d’être analysée comme telle.

Hay en efecto otras infinitas direcciones ante la reacción de la angustia. No está excluido que algunas aparezcan en el análisis… Cada una merece ser analizada como tal.
Je crois que la question du doute, elle, est beaucoup plus proche de la constitution symbolique de la réalité. Elle est en quelque sorte préalable. S’il y a une position qu’on puisse qualifier essentiellement au sens où je l’entends, de « subjective », c’est-à-dire que c’est elle qui constitue toute la situation. À savoir : quand et comment est-elle réalisée ? C’est un développement à part.

Respecto de la duda creo, que ella está mucho más próxima de la constitución simbólica de la realidad. Es en cierto modo previa. Si hay una posición que se pueda cualificar esencialmente en el sentido, según como lo entiendo de "subjetiva", es decir que es la que constituye toda la situación. A saber: ¿cuándo y cómo es realizada? Es un desarrollo separado.
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DBerge – Le passage de l’angoisse à la culpabilité…

Dr. Berge - El paso de la angustia a la culpabilidad…
Ce qui m’a frappé dans ces deux choses, c’est la notion d’insécurité. L’angoisse et la culpabilité : l’insécurité. L’angoisse et la culpabilité : l’insécurité…(39)l’angoisse est ressentie sans savoir quel est le danger. La culpabilité est une défense, parce qu’il y a un objet, et on sait ce que c’est.

Lo que me sorprendió de estas dos cosas, es la noción de inseguridad. La angustia y la culpabilidad: la inseguridad. La angustia y la culpabilidad: la inseguridad (39) la angustia es sentida sin saber cuál es el peligro. La culpabilidad es una defensa porque hay un objeto, y se sabe qué es.
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Dr Lacan –… J’ai bien besoin d’un pont tournant…

Dr. Lacan - … Necesito bien un puente giratorio…
Un… indéterminé me devient un supplice dormant.

Un... indeterminado se me hace un suplicio durmiente.
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Dr Granoff – Le parallélisme entre l’attitude des hommes vis à vis de l’anthropophagie et de leurs enfants.

Dr. Granoff - El paralelismo entre la actitud de los hombres frente a la antropofagia y a sus niños.
Sans remonter très loin dans l’Histoire, dans l’histoire des Normands, vers le 16e siècle, certaines chartres de marins comportaient la renonciation à l’anthropologie* disant que les marins « renonçaient à boire du sang humain… à embrocher des enfants sur la broche… ».

Sin remontar muy lejos en la Historia, en la historia de los normandos, hacia el siglo 16, algunas cartas de marineros contenían la renuncia a la antropología* diciendo que los marineros “renunciaban a beber sangre humana….  a espetar niños”.
*. se trataría más bien de la antropofagia!
Le schéma que vous donnez ici trouve son illustration dans le processus analytique, mais aussi dans la formation de la personnalité. Ce qui prouve que l’analyse ne fait que reprendre le processus de la formation de la personnalité.

El esquema que usted da aquí, encuentra su ilustración en el proceso analítico, pero también, en la formación de la personalidad. Lo que prueba que el análisis sólo retoma el proceso de la formación de la personalidad.
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DLacan – Le fétichisme est une transposition de l’imaginaire. Il devient un symbole.

Lacan - El fetichismo es una transposición de lo imaginario. Se convierte en un símbolo.
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Dr Granoff – Pour parler du réel, on a tous besoin de l’aide de quelqu’un pour appréhender le réel. Et, au fond, la structure de la personnalité du fétichisme serait une analyse qui se serait interrompue après iS.

Dr. Granoff - Hablando de lo real: necesitamos totalmente la ayuda de alguien para aprehender lo real. Y, en el fondo, la estructura de la personalidad del fetichismo sería un análisis que se habría interrumpido después de iS.
Le fétichisme** n’est pas un organe génital féminin nous apprend Freud, mais une image angoissante qui fait démarrer un processus de l’ordre de l’imaginaire. Et c’est la démarche qui, dans ce cas particulier n’aboutit (40)jamais. Je n’ai jamais conduit un traitement de fétichisme jusqu’à la fin. Mais il me semble que l’exemple de fétichisme est irremplaçable.

El fetichismo ** no es un órgano sexual femenino nos enseña Freud, síno una imagen que angustia y que desencadena un proceso del orden de lo imaginario. Y es el paso que, en ese caso patrocinar jamás acaba (40). Jamás conduce un tratamiento de fetichismo hasta el fin. Pero me parece que el ejemplo del fetichismo es irreemplazable.
**. El fetiche ?
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DLacan – En effet, je n’ai pas repris le fétiche…

Dr. Lacan - En efecto, no retomé el fetiche …
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Dr Granoff – Mais, sous le rapport de la culpabilité, dans la mesure où le fétiche lui permet un rapport entre…

Dr. Granoff - Pero, bajo la relación de la culpabilidad, en la medida en que el fetiche le permite una relación entre…
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Dr Pidoux – J’ai vu, à propos d’angoisse et culpabilité, je voudrais vous demander si vous ne pensez pas que le symbole n’intervient pas… (?)… Et de l’angoisse au travail, et de l’élément transférentiel.

Dr. Pidoux - Vi, a propósito de angustia y culpabilidad, quisiera pedirle si no cree que el símbolo interviene… (?)..... Y de la angustia en el trabajo, y del elemento transferencial.
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Dr Lacan – Exactement, comme il intervient dans le moindre acting-out… ce qui est transfert et…

Dr. Lacan - Exactamente, como interviene en el menor acting-out lo que es transferencia y …
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M. Anzieu – Lorsque Freud a fait la théorie clinique, il a emprunté des modèles aux théories de son époque… En nous proposant ce début de schéma… j’aimerais savoir si ces modèles sont du registre du symbole ou de l’imaginaire. Et quelle origine donner à ces modèles ?

Sr. Anzieu - Cuando Freud hizo la teoría clínica, él tomó los modelos de las teorías de su   época… Proponiéndonos este principio de esquema… Me gustaría saber ¿si estos modelos son del registro del símbolo o de lo imaginario. Y cuál origen dar a estos modelos?
Ce que vous proposez aujourd’hui est-il un changement de modèle permanent de penser les données cliniques, adapté à l’évolution culturelle ? Ou quelque chose d’autre.

¿Lo que usted propone hoy es un cambio permanente de modelo de pensar los datos clínicos, adaptado a la evolución cultural? O algo más.

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(41)Dr Lacan – Plus adapté à la nature des choses, si nous considérons que tout ce dont il s’agit dans l’analyse est de l’ordre du langage, c’est à dire, en fin de compte, d’une logique.

(41) Dr. Lacan - más adaptado a la naturaleza de las cosas, si consideramos que todo aquello de lo que se trata en el análisis es del orden del lenguaje, es decir, en resumidas cuentas, del orden de una lógica.
Par conséquent, c’est ce qui justifie cette formalisation qui intervient comme une hypothèse.

Por consiguiente, es lo que justifica esta formalización que interviene como una hipótesis.
Quant à ce que vous dites de Freud, je ne suis pas d’accord que sur le sujet du transfert il ait emprunté des modèles plus ou moins atomistiques, associationnistes, voire mécanistes du style de son époque.

En cuanto a lo que usted dice sobre Freud, no estoy de acuerdo que sobre el tema de la transferencia hubiera tomado modelos más o menos atomísticos, asociacionistas, incluso mecanicistas del estilo de su época.
Ce qui me paraît frappant, c’est l’audace avec laquelle il a admis comme mode tout à fait à ne pas répudier dans le registre du transfert : l’amour, purement et simplement. Il ne considère pas du tout que cela soit une sorte d’impossibilité, d’impasse, quelque chose qui sorte des limites. Il a bien vu que le transfert, c’est la réalisation même du rapport humain sous sa forme la plus élevée, réalisation du symbole, qui est là, au départ, et qui est à la fin de tout cela.

Lo que me parece sorprendente, es la audacia con la cual admitió como modo a no repudiar en el registro de la transferencia: el amor, pura y simplemente. No considera en absoluto que sea una suerte de imposibilidad, de callejón sin salida, algo que se sale de los límites. Vio bien que la transferencia es la misma realización de la relación humana en su forma más elevada, realización del símbolo que está allí, al principio, y que está al final de todo esto.

Et entre un commencement et une fin, qui sont toujours le transfert ; au début, en puissance, donné par le fait que le sujet vient, le transfert est là, prêt à se constituer. Il est là depuis le début.

Y entre un comienzo y un fin, que es siempre la transferencia; al principio en potencia, dado por el hecho de que el sujeto viene, la transferencia está allí, lista para constituirse. Está allí desde el principio.
Que Freud y ait fait rentrer l’amour, c’est une chose qui doit bien nous montrer à quel point il donnait à ses rapports symboliques leur portée, même sur le plan humain, car, en fin de compte, si nous devons donner un sens à ce quelque chose de limite, dont on peut à peine parler, qu’est l’amour, c’est la conjonction totale de la réalité et du symbole qui font une seule et même chose.

Qué Freud hubiera hecho entrar allí el amor, es una cosa que debe mostrarnos entonces, hasta qué punto, daba a sus relaciones simbólicas su alcance, incluso sobre el plano humano, porque, en resumidas cuentas, si debemos dar un sentido a este algo de límite, del que se puede apenas hablar, que es el amor, es la conjunción total de la realidad y del símbolo que constituyen una sola y misma cosa.
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(42)DDolto – Réalité et symbole, qu’est-ce que tu entends par réalité ?

(42) ¿Dra. Dolto - Realidad y símbolo, qué entiendes por realidad?
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Dr Lacan – Un exemple : l’incarnation de l’amour c’est le don de l’enfant, qui, pour un être humain a cette valeur de quelque chose de plus réel.

Dr. Lacan - Un ejemplo: la encarnación del amor es el don del niño, que, para un ser humano tiene valor de algo más real.
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DDolto – Quand l’enfant naît, il est symbolique du don. Mais il peut y avoir aussi don sans enfant. Il peut donc y avoir parole sans langage.

Dr. Dolto - Cuando el niño nace, es simbólico del don. Pero puede haber también don sin hijo. Puede pues haber palabra sin lenguaje.
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Dr Lacan – Justement, je suis prêt à le dire tout le temps : le symbole dépasse la parole.

Dr. Lacan - Justamente, estoy dispuesto a decirlo todo el tiempo: el símbolo supera la palabra.
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DDolto – Nous arrivons tout le temps à « qu’est-ce que le réel ? » et nous y échappons tout le temps. Et il y a une autre manière d’appréhender la réalité psychanalytique aussi que celle là, qui pour ma   psychologie me semble très extrême. Mais tu es un Maître si extraordinaire qu’on peut te suivre si on ne comprend qu’après.

¿DR. Dolto - Nosotros llegamos todo el tiempo a « ¿qué es lo real?» Y escapamos de eso todo el tiempo. Y hay otra manera de aprehender la realidad psicoanalítica así como esta, la que para mi psicología me parece muy extrema. Pero eres un Maestro tan extraordinario que podemos seguirte auque se comprenda sólo después.

Dans l’appréhension sensorielle, qui est un registre de la réalité, à des assises qui me paraissent plus sûres… préalables au langage, et l’image de notre corps. Et je pensais tout le temps, et surtout pour l’expression verbale, puisque l’adulte se passe surtout avec l’expression verbale de l’imaginaire, s’il n’y a pas l’image du corps propre… (?).

En la aprehensión sensorial, que es un registro de la realidad, en los cimientos que me parecen   más seguros… previos al lenguaje, y la imagen de nuestro cuerpo. Y pensaba todo el tiempo, y sobre todo para la expresión verbal, ya que el adulto pasa sobre todo con la expresión verbal de lo imaginario, (¿)si no hay una imagen   del cuerpo propio.... (?).
Dès que l’autre a des oreilles, on ne peut pas parler… (?)

Tan pronto como el otro tiene orejas, (¿)no podemos hablar..... (?)
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(43)Dr Lacan – Tu y penses beaucoup, toi, que l’autre a des oreilles ?

(43) ¿Dr. Lacan - ¿Piensas mucho en eso, tú, que el otro tiene orejas?



Dr Dolto – Pas moi, les enfants.

Dr. Dolto - no yo, los niños.
Si je parle, c’est que je sais qu’il y a des oreilles. Je n’en parlerai pas avant l’âge œdipien, on parle même s’il n’y a pas d’oreilles.

Si hablo, es porque sé que hay unas orejas. No hablaría de eso antes de la edad edípica, hablamos aún si no hay orejas.



Dr Lacan – Qu’est-ce que tu veux dire ?

¿DR. Lacan - Qué quieres decir?



Dr Dolto – Pour parler, il faut qu’il y ait bouche et oreilles. Alors il reste une bouche.

Dr. Dolto - Para hablar, hace falta que hubiera boca y orejas. Entonces queda una boca.



Dr Lacan – C’est l’imaginaire.

Dr. Lacan - Es lo imaginario.



Dr Dolto – J’en ai eu hier en exemple. Hier, dans un enfant muet qui mettait des yeux sans oreille. Je lui ait dit (comme il est muet), je lui dis : « ce n’est pas étonnant qu’il ne puisse pas parler, celui-là, puisqu’il n’a pas de bouche ».

Dr. Dolto – Ayer tuve de ello un ejemplo. Ayer, en un niño mudo que ponía ojos sin orejas. Le dije (como es mudo), le dije: «no es asombroso que éste no pueda hablar ya que no tiene boca».
Il a essayé avec un crayon de mettre une bouche. Mais il l’a mise à l’enfant à l’endroit qui coupait le cou. Il perdait la tête s’il parlait ; il perdrait l’intelligence ; il perdrait la notion d’un corps vertical, s’il parlait. Pour parler, il faut la certitude qu’il y ait une bouche, et qu’il y ait des oreilles.

Y trató con un lápiz de poner una boca. Pero se la puso al niño donde rosa el cuello. Perdía la cabeza si hablaba; perdería la inteligencia; perdería la noción de un cuerpo vertical, si habla. Para hablar, hace falta la certeza de que hubiera una boca, y de que hubiera unas orejas.



DLacan – Oui, je veux bien.

Dr. Lacan - Sí, entiendo.
Mais les faits très intéressants que tu mets en valeur sont tout à fait liés à quelque chose de complètement laissé de côté ; liés à la constitution de l’image du corps en tant qu’…*** du moi, et avec ce tranchant ambigu ; avec le corps morcelé.

Pero los hechos tan interesantes a los que das valor están completamente vinculados a algo dejado siempre de lado; vinculados a la constitución de la imagen del cuerpo en tanto que....*** del yo, y con este ambiguo corte; con el cuerpo desmenuzado.
Je ne vois pas où tu veux en venir…

No veo a dónde quieres llegar …


***. En este lugar en otra fuente indica la palabra  orbite. ¿Será acaso Urbild ?
(44)DDolto – Le langage n’est qu’une des images. Ce n’est qu’une des manifestations de l’acte d’amour, qu’une des manifestations où l’être dans l’acte d’amour, est morcelé. Nous ne sommes pas complets, puisque nous avons besoin de nous compléter quand nous avons besoin de parole. Il ne sais pas ce qu’il dit, c’est l’autre, s’il l’entend. Ce qui se passe par le langage peut se passer pas beaucoup d’autres moyens.

(44) Dr. Dolto - El lenguaje no es sino una de las imágenes. No es sino una de las manifestaciones del acto de amor, sólo una de las manifestaciones donde el ser en el acto de amor es desmenuzado. No somos completos, ya que cuando necesitamos palabras (es porque) necesitamos completarnos. Él no sabe lo que dice, es el otro, si lo oye. Lo que pasa por el lenguaje puede no pasar por muchos otros medios.
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Dr Mannoni – Une remarque :

Dr. Mannoni – “Una Observación”:
C’est que les dessins ne sont pas images, mais des objets et le problème de savoir si son image est symbole ou réalité ? C’est extrêmement difficile.

El caso es que los dibujos no son imágenes, sino objetos y el problema es saber ¿si su imagen es símbolo o es realidad? Es extremadamente difícil.
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Dr Lacan – C’est un des modes par lesquels en tout cas dans la phénoménologie de l’intention, on aborde l’imaginaire, par tout ce qui est reproduction artificielle, les plus accessibles.

Dr. Lacan - Es uno de los modos por los cuales en todo caso en la fenomenología de la intención, se aborda lo imaginario a través de todo lo que es reproducción artificial, (que es) lo más accesible.
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Mme Marcus-Blajan – Il est frappant de voir la prédominance du visuel. Les rêves en général sont visuels.

Sra Marcus-Blajan - Es sorpredente ver el predominio visual. Los sueños en general son visuales.
Je me demande à quoi cela correspond ?

¿ Me pregunto a qué corresponde eso?
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Dr Lacan – … Tout ce qui est captations…

Dr. Lacan - … Todo lo que es captaciones …



*. sic.
*. Il s’agirait plutôt d’anthropophagie !
**. Le fétiche ?
***. À cet endroit une autre source indique le mot orbite. Serait-ce Urbild ?



El texto original en francés está en la E. L. P.
Traducción: Julio 11/07,
Última revisión : Agosto 2/13
La enumeración en párrafos y el dibujo de la trensa es nuestro.
Margarita MOSQUERA.
57/3168255369,
Medellín, Colombia.




[3] Nota de traducción: el término destrudo por oposición a libido articulada al eros, es la tendencia a la destrucción articulada a la pulsión de muerte.
[4] Nt :literalmente "un souffle de voix" que significa palabras sin interés, sin significación.
[5] NT : como cuando alguien de autoridad dice algo que reprimenda, que es fuerte. Esta expresión viene de confucius “tanto va el cantaro al agua que finalmente se llena”. Referido al sonido de la campana, que es tan fuerte repetidamente tocada que aturde, resuena fuerte. En el siglo XVII se usa la expresión para “hacer hablar a la persona de mayor autoridad” pues es necesario.