jueves, 27 de septiembre de 2012

De la Banda de Moebius al Nudo bo

No hay ninguna ambigüedad que se cierna en la escritura de un nudo borromi. El trébol no tiene sino un triskel, y aquí es un vacío. Éste podría estar lleno: con un sólo significado no vamos muy lejos. Tres es siempre el mínimo de movimiento de una frase: sujeto, verbo, objeto. Pero en el trébol, estos significados, estas representaciones de cosa, son producto de sólo dos cruces. En el borromi, sólo hay trisqueles (un triskel = tres cruces), y el corte en la superficie del palmo, tenga en cuenta la ambigüedad de dicha configuración. Cada triskel puede dividirse en un significado (definido entre dos líneas, verde) y una significación (entre las tres líneas, rojo, siempre indefinido). Sólo dos trisqueles (amarillos) permanecen fuera de esta división (clivage), acentuando la heterogeneidad de la estructura.
El anudado analítico propuesto por Freud, es el anudado de las representaciones de cosa con las representaciones de palabras. Es hablar del sueño a alguien que puede escucharlo. En otras palabras, es el paso del trébol al borromi.
El trébol no es sino otra escritura de la banda de Moebius homogénea, una donde todas las áreas están tanto por encima como por debajo. Si están a la vez por encima y por debajo, es que estas superficies se reducen a su borde, o que el borde es incapaz de permanecer en su lugar de borde y entonces ocupa toda la superficie. En otras palabras lo representación de cosa (superficie) no es capaz de distinguirse de la representación de palabra (el borde). Es una definición freudiana de la psicosis (tomar las palabras por las cosas) y ahí ésta psicosis limitada que es un sueño, representando esta paranoia dirigida que es el análisis. “RA, Línea amarilla” (fuente).



Du bande de Moebius au noeud bo.



Il n’y a pas l’ambiguïté que laisse planer l’écriture d’un nœud borroméen[10]. Le trèfle n’a qu’un triskel, et ici, c’est un vide. Ce pourrait être un plein : avec une seule signification, on ne va pas bien loin. Trois est toujours le minimum du mouvement d’une phrase : sujet, verbe, objet. Mais dans le trèfle, ces signifiés, ces représentations de choses, sont le produit de seulement deux croisements. Dans le borroméen, il n’y a que des triskels (un triskel = trois croisements), et la coupure dans la surface d’empan note l’ambiguïté d’une telle configuration. Chaque triskel peut se cliver en un signifié (entre deux traits, verte, définie) et une signification (entre trois traits, rouge, toujours indéfinie). Seuls deux triskels (jaunes) restent en dehors de ce clivage, accentuant l’hétérogénéité de la structure.
Le nouage analytique, celui que proposait déjà Freud, c’est le nouage des représentations de choses avec les représentations de mots. C’est parler du rêve à quelqu'un qui peut l’entendre. Autrement dit, c’est le passage du trèfle au borroméen.
Le trèfle n’est qu’une autre écriture de la bande de Mœbius homogène, celle où toutes les zones sont à la fois dessus et dessous. Si c’est à la fois dessus et dessous, c’est que ces surfaces-là se réduisent à leur bord, ou que le bord ne parvient pas à rester à sa place de bord, il occupe toute la surface. Autrement dit la représentation de chose (surface) ne parvient plus à se distinguer de la représentation de mot (le bord). C’est une définition freudienne de la psychose (prendre les mots pour des choses), et ici, de cette psychose limitée qu’est un rêve, elle-même représentant cette paranoïa dirigée qu’est l’analyse.“RA, LIGNE JAUNE” (Source).