De
la Banda de Moebius al Nudo bo
No hay ninguna ambigüedad que se cierna
en la escritura de un nudo borromi. El
trébol no tiene sino un triskel, y
aquí es un vacío. Éste podría estar lleno: con un sólo significado no vamos muy
lejos. Tres es siempre el mínimo de movimiento de una frase: sujeto, verbo,
objeto. Pero en el trébol, estos significados, estas representaciones de cosa,
son producto de sólo dos cruces. En el borromi,
sólo hay trisqueles (un triskel =
tres cruces), y el corte en la superficie del palmo, tenga en cuenta la
ambigüedad de dicha configuración. Cada triskel
puede dividirse en un significado (definido entre dos líneas, verde) y una
significación (entre las tres líneas, rojo, siempre indefinido). Sólo dos trisqueles
(amarillos) permanecen fuera de esta división (clivage),
acentuando la heterogeneidad de la estructura.
El anudado analítico propuesto por Freud,
es el anudado de las representaciones de cosa con las representaciones de
palabras. Es hablar del sueño a alguien que puede escucharlo. En otras
palabras, es el paso del trébol al borromi.
El trébol no es sino otra escritura de la
banda de Moebius
homogénea, una donde todas las áreas están tanto por encima como por debajo. Si
están a la vez por encima y por debajo, es que estas superficies se reducen a
su borde, o que el borde es incapaz de permanecer en su lugar de borde y
entonces ocupa toda la superficie. En otras palabras lo representación de cosa
(superficie) no es capaz de distinguirse de la representación de palabra (el
borde). Es una definición freudiana de la psicosis (tomar las palabras por las
cosas) y ahí ésta psicosis limitada que es un sueño, representando esta
paranoia dirigida que es el análisis. “RA, Línea amarilla” (fuente).
Du
bande de Moebius au noeud bo.
Il n’y a pas l’ambiguïté que laisse
planer l’écriture d’un nœud borroméen[10]. Le trèfle n’a qu’un triskel, et ici, c’est un vide. Ce
pourrait être un plein : avec une seule signification, on ne va pas bien
loin. Trois est toujours le minimum du mouvement d’une phrase : sujet,
verbe, objet. Mais dans le trèfle, ces signifiés, ces représentations de
choses, sont le produit de seulement deux croisements. Dans le borroméen, il
n’y a que des triskels (un triskel = trois croisements), et la
coupure dans la surface d’empan note l’ambiguïté d’une telle configuration.
Chaque triskel peut se cliver en un signifié
(entre deux traits, verte, définie) et une signification (entre trois traits,
rouge, toujours indéfinie). Seuls deux triskels (jaunes) restent en dehors de ce
clivage, accentuant l’hétérogénéité de la structure.
Le nouage analytique, celui que
proposait déjà Freud, c’est le nouage des représentations de choses avec les
représentations de mots. C’est parler du rêve à quelqu'un qui peut l’entendre.
Autrement dit, c’est le passage du trèfle au borroméen.
Le trèfle n’est qu’une autre
écriture de la bande de Mœbius homogène, celle où toutes les
zones sont à la fois dessus et dessous. Si c’est à la fois dessus et dessous,
c’est que ces surfaces-là se réduisent à leur bord, ou que le bord ne parvient
pas à rester à sa place de bord, il occupe toute la surface. Autrement dit la
représentation de chose (surface) ne parvient plus à se distinguer de la
représentation de mot (le bord). C’est une définition freudienne de la psychose
(prendre les mots pour des choses), et ici, de cette psychose limitée qu’est un
rêve, elle-même représentant cette paranoïa dirigée qu’est l’analyse.“RA,
LIGNE JAUNE” (Source).